L’IMMIGRATION ÉCONOMIQUE EN CHUTE
Le nombre d’immigrants économiques a baissé de près de 25 % entre 2012 et 2017, une situation qui n’a pas accentué la pénurie de main-d’oeuvre, selon le chef libéral, Philippe Couillard.
« Ce qui nuirait à la pénurie de main-d’oeuvre, c’est d’augmenter la diminution », a lancé Philippe Couillard hier lors d’un point de presse à Montréal.
Si le nombre total de nouveaux arrivants s’est maintenu pendant le mandat libéral, la quantité d’immigrants économiques sélectionnés par le Québec a fondu du quart par rapport à 2012, où 39 000 immigrants économiques ont été reçus.
Jeu de balancier: durant la même période, le nombre de réfugiés admis au Québec a augmenté.
La chute des immigrants qui s’établissent au Canada pour des raisons économiques a débuté à partir de 2013, sous le gouvernement Marois, et s’est poursuivie sous le gouvernement Couillard. En 2017, ils étaient 30 000.
Philippe Couillard se défend et estime qu’Ottawa est le seul à pouvoir décider du nombre d’immigrants économiques : Québec ne fait que choisir les candidats.
« On n’a jamais demandé ça. On n’a jamais déposé ça. On a demandé une enveloppe globale. Et il y a un équilibre qui se fait avec l’enveloppe des réfugiés et des réunifications familiales », a-t-il expliqué.
VALÉRIE PLANTE EN RAJOUTE
Plus tôt dans la journée, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a affirmé en anglais, lors d’une mêlée de presse conjointe avec M. Couillard, que la baisse des quotas d’immigration proposée par la CAQ est un « problème » pour Montréal.
En français, elle a ajouté qu’elle « imagine mal » comment ce pourrait être positif pour la métropole.
Par ailleurs, M. Legault, sur la défensive depuis plusieurs jours, a eu l’aide de son candidat François Bonnardel. Ce dernier a affirmé que M. Legault était « un expert en immigration » malgré son manque de connaissance dans le processus d’accession à la citoyenneté canadienne.