Directeur d’école coupable d’avoir leurré une ado
Un directeur d’école de Laval a reconnu hier avoir leurré une ado de 16 ans en lui envoyant des textos à connotation sexuelle.
« Si je comprends, je vais pouvoir regarder, mais il me sera impossible de toucher? » a demandé Harold Vallée à une adolescente de 16 ans, par message texte, en août 2017.
À peine deux heures avant l’envoi de ce texto, l’homme alors âgé de 52 ans avait effectivement touché les seins de la jeune fille à travers ses vêtements.
Il souhaitait « pouvoir recommencer » ses attouchements, mais l’ado a catégoriquement refusé.
Dans les jours précédant ce geste inapproprié, Vallée avait également posé sa main sur la cuisse de la jeune fille, en plus de lui dire qu’elle avait « de belles fesses et de beaux seins » dans des circonstances où celle-ci portait un bikini.
PAS UNE ÉLÈVE
En vertu d’une ordonnance de non-publication, les médias ne peuvent dévoiler aucune information qui permettrait de révéler l’identité de la victime.
Il est toutefois possible de mentionner que l’adolescente n’étudiait pas au Centre de qualification et d’entrepreneuriat de Laval, où l’accusé était directeur.
Accusé d’agression, d’exploitation sexuelle et de leurre envers une mineure, Harold Vallée a plaidé coupable au troisième chef, hier, au palais de justice de Laval.
Les deux autres accusations demeureront en suspens jusqu’à ce que le quinquagénaire reçoive sa sentence en 2019, à la demande de Me Sarah Beaudry-Leclerc, de la Couronne.
Cette dernière a fait savoir au juge Gilles Garneau qu’elle pourrait démontrer que les faits relatés à la cour hier n’étaient pas un geste isolé de la part de l’accusé.
AU MOINS SIX MOIS
Vallée, qui est défendu par Me Marc-Antoine Carette, s’expose à une peine minimale de six mois de détention.
Il est suspendu de son travail sans solde depuis son arrestation, il y a 13 mois.