Chantier Davie fait de nouveau appel à Marcel Aubut comme lobbyiste
Le chantier maritime Davie fait de nouveau appel à Marcel Aubut comme lobbyiste dans le but d’obtenir le contrat pour la construction du navire CTMA Vacancier.
Le chantier maritime a confirmé au Journal que les services de Marcel Aubut avaient été retenus récemment pour un nouveau mandat.
« C’est un contrat très important pour l’économie du Québec et pour l’avenir du Chantier Davie », a indiqué hier le porte-parole du chantier maritime, Frédérik Boisvert.
L’appel d’offres lancé il y a quelques semaines par le gouvernement du Québec exige seulement 30 % de contenu québécois pour la construction du navire CTMA Vacancier qui effectue le lien entre Montréal et les Îles-de-la-Madeleine.
Le mandat octroyé à l’ancien président du Comité olympique canadien (COC) implique « de modifier les paramètres de toute aide financière qui serait accordée à CTMA afin que celle-ci priorise la préservation et le développement de la main-d’oeuvre qualifiée dans la région de la capitale nationale », peut-on lire au Registre des lobbyistes.
Chantier Davie souhaite que le pourcentage de contenu québécois soit d’au moins 50 % ou plus pour la construction du nouveau traversier de CTMA.
Pour ce faire, Marcel Aubut devra s’entretenir avec des représentants des ministères des Transports et de l’Économie ainsi qu’avec le premier ministre du Québec et le Conseil exécutif.
Pour ce contrat, la rémunération de Marcel Aubut devrait se situer entre 10 000 $ et 50 000 $. Son mandat d’une durée de quatre mois se termine le 31 décembre prochain.
PAS LA PREMIÈRE FOIS
Ce n’est pas la première fois que Chantier Davie fait appel aux services de Marcel Aubut.
En août 2016, Marcel Aubut avait été embauché comme lobbyiste pour l’aider à régler son litige avec la Société des traversiers du Québec (STQ).
La facture pour la construction de deux traversiers livrés par Chantier Davie devait s’élever à l’origine à 125 millions de dollars. Le coût final a avoisiné les 325 millions de dollars.