Le Journal de Montreal

MENEUR MONDIAL, TROISIÈME À LA MAISON

- FRANÇOIS-DAVID ROULEAU

Le nouveau titre de meneur mondial n’est pas monté à la tête de Justin Rose. Au contraire, après quelques moments de festivités, il a repris son rang : troisième sous son toit !

« J’ai pris un verre de champagne avec des amis pour célébrer cette réalisatio­n. C’est plaisant, nous avons travaillé fort pour devenir numéro un, mais il faut réaliser que la vie continue à la maison », a relaté Rose qui est père de Léo, neuf ans, et Charlotte, six ans.

« Les enfants étaient contents durant cinq minutes et ils sont ensuite passés à autre chose, a-t-il poursuivi en souriant. Ma femme Kate a aussi son univers, donc rien ne change à la maison. Je reste le numéro deux ou le numéro trois. »

Blague à part, Rose a reçu les félicitati­ons de ses collègues et adversaire­s. Il se souviendra toujours de cet exploit dans sa carrière qu’il a ajouté à son titre majeur à l’Omnium des ÉtatsUnis en 2013 et à sa consécrati­on olympique à Rio en 2016.

« J’ai toujours dit que si tu es à la défense d’un titre dans un tournoi ou si tu es numéro un au monde, un parcours de golf ne le reconnaît pas », a témoigné avec sagesse le golfeur britanniqu­e âgé de 38 ans.

« Je veux évidemment m’amuser en disputant mon premier tournoi comme meneur mondial, a-t-il ajouté. Je comprends aussi que ce titre ne doit rien changer. Pour devenir numéro un, j’ai bien joué et j’ai été constant. Maintenant, le défi c’est d’y rester en [utilisant] la même recette. »

JOHNSON ET KOEPKA MENACENT

Le classement mondial est effectivem­ent très serré. Avec de bonnes performanc­es cette semaine à East Lake, Dustin Johnson et Brooks Koepka pourraient ravir la tête.

Sur une lancée dans les éliminatoi­res de la Coupe FedEx, Rose n’entend pas lever le pied, lui qui est au second rang dans la course au trophée du circuit de la PGA.

S’il devance Johnson et Koepka, il conservera son titre pour entrer au Golf National de Paris, où il représente­ra l’équipe européenne lors de la Coupe Ryder la semaine prochaine.

Sinon, il ne pleurera pas. Il pourrait reprendre son dû au fil de l’automne sur le circuit européen. « Je souhaite terminer l’année 2018 au sommet du monde. C’est mon objectif. Si je perds ce titre d’ici là, je ne perdrai pas le sommeil, car le classement est très serré. »

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PHOTO D’ARCHIVES Maintenant installé au premier rang du classement mondial, Justin Rose reconnaît que le défi est d’y demeurer.

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