LA SAGA PIERRE PARADIS
26 janvier 2017
Des médias révèlent que Pierre Paradis est visé par une plainte pour inconduite sexuelle de la part d’une ancienne employée de son cabinet. Le député est exclu du caucus libéral et perd son poste de ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.
19 juin 2017
Le député ne fera l’objet d’aucune accusation concernant les allégations d’inconduite sexuelle, annonce le DPCP.
5 juin 2018
La commissaire à l’éthique de l’Assemblée nationale blâme sévèrement Pierre Paradis. Elle allègue qu’entre 2009 et 2012, Paradis aurait loué un logement près de l’Assemblée nationale grâce à son allocation payée par des fonds publics. Dans les faits, c’est la fille du député et son conjoint qui habitaient les lieux. Pierre Paradis n’y aurait eu qu’une chambre réservée. Puis, en 2012, Pierre Paradis aurait signé un bail pour louer le condominium que venaient d’acheter sa fille et son gendre. La commissaire à l’éthique estime que le député n’a pas fait preuve « de droiture, de sagesse, d’honnêteté, de sincérité, de justice et de rigueur » avec l’argent des contribuables.
5 juin 2018, en soirée
Pierre Paradis nie avoir commis des manquements à l’éthique. Il soutient que la commissaire est en conflit d’intérêts, et affirme que la plaignante à l’origine de l’enquête est la même qui l’a accusé d’inconduite sexuelle en 2017.
14 juin 2018
Les élus libéraux votent contre les recommandations de la commissaire à l’éthique. Pierre Paradis échappe donc à des sanctions et n’aura pas à rembourser près de 25 000 $.
15 juin 2018
Pierre Paradis met en demeure la commissaire à l’éthique de se rétracter et de lui « présenter des excuses publiques ».
16 août 2018
Pierre Paradis est réintégré dans le caucus libéral.