Legault tourne la page sur des moments « difficiles »
Estimant avoir tourné la page sur des moments « plus difficiles », François Legault s’est arrêté faire le plein d’énergie au quartier général de la CAQ avant d’entreprendre le dernier droit de sa campagne électorale, qu’il promet plus intense.
« Dans les 10 jours qui viennent, là, regardez-moi bien aller, on ne dormira pas beaucoup. Je l’ai déjà dit à Isabelle [sa conjointe], on va essayer de faire le maximum des 125 comtés », a-t-il prévenu.
« Il y a des moments qui sont plus difficiles pendant la campagne, puis ce qui me faisait continuer de me battre, c’est vous autres », a lancé M. Legault devant ses « travailleurs de l’ombre ».
C’est d’ailleurs en pensant à eux que M. Legault a dit regretter « de ne pas avoir été assez précis » lorsqu’il a répondu à des questions sur le thème de l’immigration, le week-end dernier.
IL RENVOIE LA BALLE À OTTAWA
Le chef caquiste, à qui Philippe Couillard reproche quotidiennement de vouloir « expulser » des immigrants, a tenté une fois de plus de nuancer sa position.
Refusant de répéter qu’il « n’est pas question d’expulser » des immigrants, comme il l’a dit lors du débat à TVA, M. Legault renvoie désormais la balle à Ottawa.
« Si les gens ont des questions à poser sur ce que fera le fédéral, bien qu’ils posent des questions à Justin Trudeau », a-t-il répété.
« Ce que je veux, a expliqué le chef de la CAQ, c’est tout faire pour intégrer les immigrants au Québec. Tout faire pour qu’ils apprennent le français, tout faire pour qu’ils connaissent nos valeurs, tout faire pour qu’ils trouvent un emploi. »
En cas d’échec aux tests de valeurs et de français que la CAQ souhaite imposer, un gouvernement caquiste se limiterait à « informer » Ottawa de la non-émission du Certificat de sélection du Québec, un préalable à l’obtention de la résidence permanente.