Maintenir le rythme

L’Impact doit être aussi bon que lors de ses deux derniers matchs

L’Impact n’a presque pas de marge de manoeuvre en cette fin de saison, c’est pourquoi il se doit d’être aussi bon ce soir contre le New York City FC qu’il l’a été lors de ses deux derniers matchs.

Le Bleu-blanc-noir a été impeccable il y a trois semaines, blanchissant les Red Bulls de New York 3 à 0.

Samedi dernier, l’équipe de Rémi Garde s’est relevée après avoir accordé un but très tôt dans le match, marquant quatre fois d’affilée pour infliger un revers de 4 à 1 à l’Union, à Philadelphie.

Ce soir, dans un Stade Saputo à guichets fermés, c’est David Villa et sa bande du Bronx qui est en ville et ça ne sera pas de la tarte. Même si le NYCFC tire de la patte depuis huit matchs (1-4-3), il occupe toujours le troisième rang de l’Association Est et présente une fiche acceptable de 4-7-3 sur les gazons adverses.

ÉVOLUTION

L’Impact doit l’emporter pour s’accrocher à sa sixième place et pour démontrer qu’il y a eu évolution. Rémi Garde a fait remarquer qu’il y a déjà eu quelques changements depuis que les deux équipes se sont vues pour la première fois, dans un gain de 3 à 0 au Yankee Stadium, en juillet dernier.

« Les choses ont évolué des deux côtés. Quand on est allés là-bas, Patrick Vieira venait de quitter le club peu de temps avant. »

Difficile de voir ce revers comme un baromètre pour l’Impact qui arrivait dans un stade où il est notoirement difficile de l’emporter et au milieu d’une séquence de trois matchs en huit jours.

De fait, cette défaite a été le seul trou d’une séquence de cinq victoires en six matchs pour l’Impact, soit la séquence qui lui a permis de se remettre sur les rails.

SOUS LE RADAR

Quand l’Impact affronte le NYCFC, il prend forcément le second rang parce que le club new-yorkais est vite devenu une pièce maîtresse de la MLS 2.0.

Cela dit, ce n’est pas une situation qui déplaît à Rod Fanni, qui se sent très à l’aise dans le rôle de négligé.

« Je préfère qu’on soit tranquilles et qu’on puisse travailler sereinement. On a eu tendance, quand on parlait trop bien de nous, à se relâcher.

« J’aime être l’outsider et rester un peu dans l’ombre, puis travailler sereinement. En espérant avoir de bons résultats et surprendre, plutôt que d’être sous les projecteurs et de décevoir. »

PAS MAL PAREIL

Les succès du NYCFC sur son minuscule terrain du Yankee Stadium sont bien connus, et ils ne semblent pas être dépaysés sur de plus grandes superficies.

« La philosophie reste pareille », affirme Rémi Garde qui utilise beaucoup la vidéo pour décortiquer l’adversaire.

« Malgré tout, ils utilisent quand même bien la largeur du terrain chez l’adversaire avec des latéraux qui participent beaucoup et des milieux qui compensent plutôt ceci. »

Pendant que l’Impact devrait afficher la même configuration avec les mêmes acteurs, ceux-ci vont devoir porter, évidemment, une attention plus particulière à David Villa, qui amassé 11 buts et 4 passes en seulement 19 matchs.

Mais il ne faudrait pas négliger de surveiller Maximiliano Moralez qui est un peu le chef d’orchestre en milieu de terrain.