PLAFOND CATHÉDRAL
APRÈS AVOIR FAIT SENSATION AU COURANT DES ANNÉES 1960 ET 1970, LE PLAFOND CATHÉDRAL FAIT UN RETOUR EN FORCE. MAIS ATTENTION, S’IL DONNE FIÈRE ALLURE À VOTRE DEMEURE, IL EXIGE UNE MAIN-D’OEUVRE SPÉCIALISÉE ET ENTRAÎNE DES DÉPENSES SOUS-ESTIMÉES. La différence majeure entre l’érection d’un plafond cathédral sur une construction neuve ou sur une maison déjà existante est l’intervention d’un ingénieur. Pour le reste, tout est identique : dans un cas comme dans l’autre, il faut que ce soit fait par des gens qualifiés et dans les règles de l’art, pour que le projet rêvé ne se transforme pas en cauchemar.
« Dans le cas d’une nouvelle maison, le technologue aura pris soin de prévoir cette caractéristique, explique Guillaume Taillefer, président de Construction Quartier Général. Autrement, il faut absolument faire appel à un ingénieur en structure pour s’assurer de la faisabilité du projet et, ensuite, pour établir les interventions nécessaires à sa réalisation. »
Une fois le feu vert obtenu, il faut être conscient des coûts reliés à la main-d’oeuvre. « Tous les corps de métier, charpentier, électricien, peintre, tireur de joints, etc., ont besoin de plus de temps pour effectuer les travaux justement à cause de ce qui fait la beauté d’un tel plafond, c’est-à-dire sa hauteur. Il ne faut pas sous-estimer cet aspect dans sa planification budgétaire », fait valoir monsieur Taillefer.