AVOIR LES BONS GESTES
BIEN QU’ILS AIENT FAIT L’OBJET D’AMÉLIORATIONS AU FIL DES ANS, LES PUITS DE LUMIÈRE PEUVENT POSER PROBLÈME, SURTOUT S’ILS SONT INSTALLÉS PAR DES ENTREPRENEURS AMATEURS. DES PHÉNOMÈNES COMME LA CONDENSATION S’AVÈRENT UN ENJEU.
Le risque de condensation dépend moins du genre de puits choisi que des erreurs et des négligences commises au moment de son installation.
François Vincent, vice-président des relations gouvernementales et relations publiques de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ), signale un autre danger potentiel. « Il est très important de ne jamais toucher les fermes du toit au moment des travaux, cela pourrait s’avérer désastreux. »
Cela dit, un puits de lumière, ça demeure aussi une fenêtre, rappelle M. Vincent. « Ainsi, alors que le Code du bâtiment exige un standard d’isolation de R40 dans la toiture, le facteur d’isolation d’un puits, lui, ne se situe que de R4 à R8. »
Les experts recommandent aussi d’éviter de mettre en place un puits sur un toit plat, là où l’eau s’accumule. Quant au modèle à privilégier, ceux de type lanterneau ont la cote car, en plus de leur fonction de transmettre la lumière, ils procurent un accès pour aller inspecter le toit ou y enlever des feuilles mortes.
Parce qu’il sera plus facile d’en conserver l’étanchéité, une fenêtre verticale est suggérée. Il suffit de la placer sur la façade d’une lucarne qu’on aura construite sur le toit. De plus, si elle est ouvrante, elle offrira une ventilation pendant l’été.