POUR UNE BASE SOLIDE ET DURABLE

AVEC LEUR GRANDE RÉSISTANCE ET LEUR DURABILITÉ DÉPASSANT AISÉMENT 100 ANS, LES COFFRAGES RÉSIDENTIELS EN BÉTON DEMEURENT L’ASSISE IDÉALE POUR UNE RÉSIDENCE. TOUTEFOIS, LA PRÉSENCE D’UN DRAIN FRANÇAIS ET D’UN REMBLAI EST ESSENTIELLE POUR ÉLIMINER PLUSIEURS RISQUES POTENTIELS.

La partie profonde des fondations devra être remblayée avec de la pierre nette pour permettre un écoulement efficace vers le drain français périphérique. Pour leur part, le remblai de finition et sa couche supérieure devront être plus compacts et en pente. De cette façon, l’eau sera retenue dans la partie plus étanche du remblai, puis éloignée des fondations en suivant la pente du sol.

MAISONS NEUVES, À L’ABRI DES SOUCIS?

L’environnement changeant d’une résidence peut aussi influencer la performance d’un coffrage. « Pensons à une maison neuve autour de laquelle une municipalité décide d’installer des infrastructures (égouts, aqueduc, etc.). Cela modifiera la composante environnante en argile du sol et créera un milieu plus humide que celui dans lequel les fondations avaient été conçues à l’origine », explique Luc Bédard, directeur général de l’Association Béton Québec.

Les solages de maisons plus âgées nécessitent, quant à eux, une surveillance plus accrue. « Il y a 60 ans, la qualité des matières granuleuses contenues dans le béton était inférieure à celle du béton contemporain. Par conséquent, elles réagissent davantage à l’alcalinité des sols, puis gonflent, ce qui peut occasionner des fissures. »

LES CAUSES DE FISSURES

Lesdites fissures peuvent aussi être provoquées par un excès d’eau dans la préparation du béton, une mauvaise localisation des joints ou encore une absence de ceux-ci. Une cause insoupçonnée est même… notre mode de vie. « Au Québec, nous passons beaucoup de temps dans nos sous-sols, raconte M. Bédard. Par conséquent, avec le chauffage et les thermopompes, nous les asséchons afin de nous procurer davantage de confort. Or, l’impact d’un tel assèchement est que, par un effet de pression, l’on cause une porosité à l’enveloppe de béton, et celle-ci devient plus vulnérable à la migration de l’eau vers l’intérieur. »