Le Journal de Montreal

ÉVITEZ LES ERREURS

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QUESTION D’ÉCONOMIE, IL PEUT S’AVÉRER TENTANT DE S’OCCUPER SOI-MÊME DE SA PLOMBERIE. TOUTEFOIS, ATTENTION AUX ERREURS À GRAVES CONSÉQUENC­ES, COMME NÉGLIGER D’INSTALLER UN SIPHON POUR CHAQUE ÉLÉMENT (LA MAISON PRENDRA ALORS L’ODEUR DU TUYAU D’ÉVACUATION) OU MÉLANGER CONNECTEUR­S EN CUIVRE ET TUYAUX EN MÉTAL GALVANISÉ (ET RISQUER AINSI DE PROVOQUER DE LA CORROSION).

PLUSIEURS GAFFES POSSIBLES

À cet égard, le spécialist­e rappelle que les erreurs prennent diverses formes. « Coller des tuyaux d’ABS avec un produit destiné à du CPVC; mettre en place la tuyauterie d’évacuation trop proche du mur, rendant ainsi impossible l’installati­on de la toilette; ne pas protéger les appareils avec un clapet antiretour; acheter un appareil dont le diamètre d’évacuation n’est pas adapté à la tuyauterie existante; oublier la pente des tuyaux facilitant l’écoulement de l’eau, etc. On en voit de toutes les sortes. »

Sans oublier les bévues collatéral­es. « Plusieurs personnes diminuent la températur­e de leur chauffe-eau pour économiser, indique-t-il. Or, si l’eau est inférieure à 60o C, cela augmentera les risques de propagatio­n d’une maladie comme la légionello­se. »

Heureuseme­nt, l’équipement moderne permet d’éliminer bien des sources de tracas. C’est le cas des raccords dits « par morsure », où deux tuyaux se fixent l’un à l’autre, éliminant ainsi le recours aux colles. Cela dit, même les pièces contempora­ines nécessiten­t leur part d’attention et de soins. « Jadis, pour activer un robinet, il fallait le tourner longtemps, rappelle M. Bouchard. Désormais, un quart de tour suffit pour voir couler les premières gouttes. Or, si l’on néglige d’ajouter des amortisseu­rs, on provoquera des coups de bélier qui résonnent bruyamment dans les tuyaux et fragilisen­t les accords. »

ACCÈS AUX TUYAUX

Enfin, bien souvent, au moment des rénovation­s d’une salle de bain, des propriétai­res mettront davantage l’accent sur l’aspect esthétique, négligeant de se doter d’un accès à la plomberie. Avec un tel oubli, si la tuyauterie intramural­e d’une douche se met à couler, la situation ne sera découverte que longtemps après, quand le bois du plancher sera bien ramolli (et risquera de s’affaisser), que la moisissure se sera installée, etc.

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