LA MARGE DIMINUE
L’Impact comble un retard d’un but, mais doit se contenter d’un verdict nul
L’Impact et le New York City FC se sont disputé un véritable match de séries, hier soir, et ont été incapables de faire un maître dans un verdict nul de 1 à 1.
L’ambiance était électrique dans un Stade Saputo bondé avec 20 801 spectateurs pour seulement la seconde fois cette saison. Après avoir encaissé un but contre son camp assez tôt, l’Impact est revenu, mais contrairement au match de la semaine dernière, il a été incapable de remonter pour l’emporter.
« Pour être honnête, je crois que c’est un résultat juste. Je ne crois pas qu’on a assez bien joué pour dire qu’on aurait dû gagner ce match. Nous avons encore notre destinée entre nos mains », a soutenu Rémi Garde.
Le résultat n’est pas idéal pour l’Impact qui a désormais 40 points, 3 de moins que l’Union qui reçoit Kansas City cet après-midi, et 5 de plus que D.C. United qui a congé cette semaine, mais qui a deux matchs en main et que l’Impact visitera samedi prochain.
« Ne pas obtenir les trois points ajoute un peu de pression, mais on a toujours regardé ce match comme une partie qu’on devait gagner », a assuré Daniel Lovitz en parlant du voyage à Washington.
ÉTOUFFÉ
En début de seconde demie, le Bleu-blancnoir a été étouffé par un solide pressing new-yorkais qui laissait peu de place pour aligner les passes. En toute honnêteté, New York a joué un excellent match qu’il a plutôt bien contrôlé.
De fait, l’Impact a peiné à sortir de son territoire pendant les 15 dernières minutes.
Lancé par une longue passe d’Ignacio Piatti, Alejandro Silva a toutefois eu une excellente chance d’inscrire le but gagnant, mais Sean Johnson a fait une sortie bien calculée pour cueillir la balle à ses pieds.
Et avec trois minutes à jouer, Matteo Mancosu a soulevé la foule en marquant un but qui a finalement été refusé en raison d’un hors-jeu.
IMPRÉCISION
Ce qui a réellement fait mal à l’Impact, c’est son manque de précision. Tout comme lors de ses victoires contre les Red Bulls et l’Union, le Bleu-blanc-noir a décoché 15 tirs, mais il n’en a cadré que 4 alors qu’il en avait cadré 7 et 6 lors de ces deux rencontres.
« Je serais préoccupé si on n’avait pas eu d’occasions, il faut simplement finir ces chances », a lancé Quincy Amarikwa.
L’entraîneur Garde a bien sûr constaté le manque de finition de ses hommes, mais il estime que ce n’est pas seulement ça qui a fait mal à l’équipe hier soir. « Plus que de l’imprécision, je pense qu’on n’a pas fait les bons choix et les ballons qu’on arrivait à récupérer, on les a perdus trop vite. »
CALME
Les visiteurs ont ouvert la marque à la 17e minute. Rudy Camacho a marqué contre son camp quand, en voulant glisser pour gêner Jo Inge Berget, il a plutôt redirigé le ballon derrière Evan Bush.
Comme à Philadelphie, l’Impact est resté calme et Nacho Piatti a pris les choses en mains. Posté dans la surface new-yorkaise, il a fait une brillante talonnade à Micheal Azira dont le tir a dévié sur un défenseur pour aboutir derrière Sean Johnson à la 27e.
Rod Fanni a bien failli faire 2 à 1 en fin de demie, mais sa tête sur un coup de pied de coin de Saphir Taïder était trop plongeant et le ballon a rebondi au-dessus du filet. Et juste avant le sifflet annonçant la mi-temps, Evan Bush y est allé d’un petit miracle qui a gardé la marque égale.