Catherine Brunet ouvre sa garde-robe
La séance photo de Catherine Brunet a eu lieu dans la boutique éphémère Gothico Exotico de Markantoine, dans le local de la Ausgang Plaza, à Montréal. La veille, Markantoine Boisvert Lynch, le designer et styliste de la jeune actrice, inaugurait l’espace signé par Alex James qui sera ouvert jusqu’au 6 octobre. Pourquoi ce lieu ? Parce que Catherine est l’une des muses du créateur.
« On se connaît depuis environ trois ans. Ça a cliqué dès le début. Quand j’imagine un vêtement, je me demande toujours si Catherine le porterait », confie Markantoine. « Markantoine et moi, c’est plus qu’une relation styliste-artiste. On collabore vraiment… je me suis bleaché les sourcils pour lui, pour l’une de ses campagnes ! Il a conçu mon look pour les prix Gémeaux. Il vient dans ma garde-robe et on fait le ménage ensemble », précise Catherine.
« C’est fou, elle a tellement de vêtements que je pourrais faire un défilé de 100 looks. Elle garde tout, tout, tout », s’exclame celui qui présentera sa nouvelle collection à l’événement de clôture du Fashion Preview le jeudi 11 octobre (fashion-preview.ca).
« C’est vrai que j’ai beaucoup de vêtements, mais je ne surconsomme pas. Je choisis des pièces que j’aime. C’est un mélange de pièces de créateurs, de trouvailles vintage, de costumes que j’ai portés sur des tournages et de souvenirs de voyage. Quand je fais le tri, je fais un don au Chaînon », dit la comédienne. Plus récemment, ils ont aussi collaboré sur le plateau de tournage du film Wolfe alors que Markantoine était le costumier du film. Une autre interaction concluante entre les deux comparses.
Dans un bel espace, sous un plafond décoré d’articles gonflables et entouré d’oeuvres de l’artiste @ Charlolart, Catherine prend la pose avec ses pièces fétiches qui représente bien son approche « je porte ce que je veux ».
« Au secondaire, je cherchais zéro être à la mode. Je portais des Converse parce que j’aimais ça. On me traitait de punk ! Les gens étaient dans le jugement, là, et ils le sont encore aujourd’hui, mais je m’en fous », assure-t-elle. Et c’est tant mieux.