Le Journal de Montreal

4 QUESTIONS MODE À Catherine

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La mode semble être un plaisir et un mode d’expression pour vous. Est-ce que ce fut toujours le cas ?

Quand j’étais jeune, j’avais du fun avec la mode. Et puis à l’âge adulte, j’ai arrêté. Je suis rentrée dans les « standards ». J’ai toujours aimé les paillettes, la fausse fourrure, les pièces funky, mais j’étais plus sage. Puis j’ai rencontré Markantoin­e et il a validé mes goûts. Il m’a donné l’élan dont j’avais besoin. Je suis de nouveau « moi-même » !

Vous osez beaucoup. Vos looks font jaser sur les réseaux sociaux. Comment cela vous affecte-t-il ?

Ça me fait surtout rire. Cela engage à la discussion et c’est très bon. À mes débuts aux Échangiste­s, j’ai reçu beaucoup de

shamming. Je me rappelais toujours ce que ma mère me dit : « les gens ont le droit de ne pas aimer ce que tu portes, mais ce n’est pas une raison pour ne pas le porter ». Au final, je m’en fous. C’est aussi très génération­nel. Je reçois peu de hate sur mes réseaux sociaux. Par contre, l’auditoire des talk-shows réagit beaucoup plus.

Quels sont vos essentiels ?

Mes Converses. J’en ai dans toutes les couleurs. J’ai aussi une collection de casquettes. En voyage, ça m’amuse d’arrêter dans les dépanneurs et d’acheter des casquettes. Parfois, elles sont très quétaines, mais j’adore ! Dans mon quotidien, je porte de grands t-shirts et des pantalons de jogging. J’ai aussi plusieurs cotons ouatés trop grands que Markantoin­e a transformé­s, dont le vert que je porte pour cette séance.

Vous semblez éviter les pièces des grandes marques et les styles de masse ?

Je fais de plus en plus d’effort pour porter des pièces qui sont en édition limitée. C’est pour cette raison que je magasine dans les différents pop-up, que je vais chez de jeunes designers, que j’achète local, que je visite les friperies. Il faut faire attention à notre consommati­on. Il faut être conséquent avec ce que l’on endosse.

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