Enfin la fin !

Dirigeants, journalistes, amateurs ont eu beau s’évertuer à tenter de mettre au ban les bagarres au hockey, mais il fallait que ça vienne des joueurs.

C’est venu, et la transition aboutit lentement.

Le message le plus clair et intelligible est venu des anciens matamores, dont plusieurs traîneront des séquelles toute leur existence, et d’autres qui, torturés par les conséquences de cette époque débile, se sont même enlevé la vie.

La game d’autrefois a longtemps été dictée par l’intimidation, et même une forme de terrorisme, mais ce n’est plus le cas. Les petits gabarits peuvent jouer et on mise maintenant sur la vitesse, le talent, l’exécution.

Finis les goons, et les bagarreurs ont souvent l’air épais. Ça ne cadre plus dans le portrait.

Tu peux frapper fort, mais tu gardes tes gants. Quelle bonne nouvelle !

ON Y ARRIVE

La nouvelle génération ne veut plus se casser la gueule. Ils veulent jouer et ne pas être le gros pas fin qui, généralement, est le moins bien payé du groupe pour la job la plus sale.

Les coups de poing dans la face ne changent plus l’allure d’un match.

Les amateurs de hockey n’attendent plus le combat de la soirée et les parents n’aiment plus que leurs enfants assistent à cette barbarie. On est rendu là, et c’est parfait.

Aux deux premiers matches du Canadien au Centre Bell la semaine dernière, un s’est fait casser le visage par un parasite qui ne jouera probablement jamais dans la Ligue, et l’autre a eu l’air d’un véritable sauvage.

Y en a pour qui c’est plus long à comprendre, mais ça va finir par entrer.

DÉGUIDINE

√ Lisée change de direction et veut maintenant savoir qui est le vrai capitaine du Canadien. √ On a tous de l’argent en dehors du pays depuis le passage des C Series en France. √ « 50 000 migrants par année et toujours pas un seul capable de jouer au centre... » (Bergevin) √ J’ai essayé toutes les positions possibles et je suis incapable de dormir sur mes deux oreilles. √ Je vis la nuit depuis qu’on m’a dit

que j’allais mourir un jour.

À DEMAIN

Joue au hockey mon p’tit Domi, on va t’aimer.