Cinq mois pour un prédateur sexuel
QUÉBEC | Un délinquant sexuel qui voulait changer de nom a écopé de cinq mois de prison, le juge estimant que le risque de récidive était toujours présent.
Dans sa décision, le juge Gilles Charest a longuement qualifié l’attitude du délinquant Robert Perron qui « se victimise » sans cesse et se « déresponsabilise ».
Alors que Perron a accusé les médias pour toute « la merde » qu’il subit, le juge a plutôt fait valoir que la responsabilité du délinquant « se situe à un niveau élevé ».
Perron a été arrêté la semaine dernière et s’est rendu coupable d’avoir enfreint une ordonnance d’interdiction pour s’être trouvé en position d’autorité à l’endroit de quatre mineurs de moins de 16 ans comme gérant d’un restaurant à Portneuf.
SUR DES MINEURS
En 2014, il avait été condamné à une peine de 54 mois pour des contacts sexuels sur des mineurs de moins de 16 ans.
Quant à la stigmatisation à laquelle il fait face depuis la publication d’un article du Journal faisant état de son désir de changer de nom pour Robert Lévesque, le juge a indiqué qu’il s’agissait d’une conséquence inévitable de ses agissements.
Le magistrat a rappelé que c’est la tentative de changement de nom de Robert Perron qui a entraîné les articles. Un changement de nom qui a été publié comme l’exige la loi.
Les efforts de Perron pour que son changement de nom ne soit pas publicisé sont « un facteur aggravant ».