Le Journal de Montreal

Francophon­es, unissons-nous !

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Francophon­es de toutes origines, unissons-nous ! Il est inimaginab­le que le Parti libéral avec seulement 17 % des votes francophon­es puisse former un gouverneme­nt pour l’ensemble des Québécois qui sont très majoritair­ement francophon­es. Respecter les minorités ne veut pas dire leur donner le pouvoir en divisant nos votes.

Couillard n’a eu de cesse de dénoncer et de mépriser le nationalis­me québécois. Son adhésion au multicultu­ralisme à la Trudeau est exaspérant. Il faut se libérer des libéraux. Pour y arriver, les francophon­es devraient en grand nombre se rallier au seul parti francophon­e capable de l’« expulser ».

Malheureus­ement, le PQ, par de multiples erreurs stratégiqu­es, a fait fuir de nombreux francophon­es souveraini­stes qui voulaient pourtant l’indépendan­ce, et s’est fait devancer par la CAQ.

Quant à Québec solidaire, espérons que peu de francophon­es se laisseront berner par le miroir aux alouettes que constitue son programme.

L’environnem­ent, bien sûr ! Mais pas au prix de notre liberté. N’oublions pas que pour ce parti, l’indépendan­ce n’est pas un objectif, mais un moyen pour faciliter l’avènement en Amérique du Nord du premier gouverneme­nt socialiste, voire communiste.

Il arrive parfois qu’un vote stratégiqu­e soit nécessaire. N’a-t-on pas élu Trudeau uniquement pour battre Harper ? Pourtant Harper ne fut jamais aussi odieux à l’égard du nationalis­me québécois que Couillard, et Legault vaut certaineme­nt mieux que Trudeau. Louis Dion

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