L’équilibre grâce à Silva
Question d’équilibre. Vieille chanson de Francis Cabrel ? Non, effet de l’éclosion d’Alejandro Silva sur l’attaque de l’Impact.
Oui, l’Uruguayen est devenu un rouage important de l’attaque de l’Impact et Daniel Lovitz est loin d’être surpris, lui qui préconisait la patience dans le cas de l’ailier droit.
« J’en ai appris beaucoup sur lui dans les trois premiers jours où il s’est entraîné avec nous. C’était encore l’hiver, le gazon synthétique était complètement gelé, j’ai vu tout de suite qu’il serait capable de contribuer et qu’il serait très dangereux dans cette ligue.
« Les nouveaux joueurs traversent une période d’acclimatation, alors nous avons attendu, il cherchait des façons d’influencer le jeu et il était frustré, mais il y a eu un match où il a débloqué et depuis, il n’a jamais regardé derrière lui. »
CAUCHEMAR
Lovitz a raison sur toute la ligne. Silva a amassé 2 passes à ses 13 premiers matchs, traversant des disettes de 4 et 7 rencontres. Depuis, il a récolté 4 buts et 8 passes en 14 parties, n’étant blanchi qu’à quatre reprises et jamais de façon consécutive.
« Il a ajouté une quantité incroyable d’équilibre et de fluidité dans notre attaque, ce qui a soulagé notre côté d’une certaine pression », a soutenu Lovitz.
Le défenseur n’hésite pas à parler de son coéquipier en termes élogieux.
« C’est un cauchemar pour les autres équipes parce qu’il travaille fort des deux côtés du ballon, il aime vraiment jouer et il court très fort quand on obtient le ballon.
« On n’a qu’à regarder le match contre Philadelphie, il a été instrumental sur les buts qu’on a marqués sur les contre-attaques. »
PLUS OFFENSIF
L’équilibre offensif que procure la présence de Silva permet de déstabiliser les équipes adverses, croit Lovitz.
« Les équipes planifient autour de Nacho et s’assurent de bloquer ce côté, alors Alejandro se crée beaucoup d’espace et il fait mal à l’adversaire. »
Ce qui est intéressant pour Lovitz, c’est que cet équilibre lui permet de plus s’impliquer sur le plan offensif.
« J’aime à penser que je m’implique offensivement, je sais que je peux ouvrir des espaces pour les autres et que quelqu’un est là pour me couvrir en défensive, je me porte à l’attaque.
« C’est beaucoup de course, mais on tue les autres équipes avec toute la course qu’on accomplit. »
EXCITATION
Par ailleurs, les joueurs nord-américains sont habitués au format des séries éliminatoires, mais c’est tout nouveau pour les joueurs provenant d’ailleurs dans le monde.
Daniel Lovitz croit que c’est aux vétérans à tracer la voie et à souligner l’importance d’être capable de réagir rapidement advenant une qualification.
« Ils sont tous excités parce qu’ils n’ont pas ce type de format dans les ligues où ils ont joué. Je ne crois pas qu’ils réalisent que si on devait faire les séries dans la situation actuelle, on devrait se retourner rapidement et jouer un match sans lendemain.
« La responsabilité incombe aux joueurs qui connaissent le format de garder le cap parce qu’on a pour objectif de jouer jusqu’à ce qu’il fasse froid et qu’il y ait de la neige en décembre. »