William Stanback sous le choc
Même s’il est devenu le porteur de ballon partant des Alouettes mardi soir, William Stanback n’a pas sauté de joie lorsqu’il a appris que Tyrell Sutton n’était plus un membre des Alouettes.
L’athlète de 24 ans a été mis au courant de la transaction par un des receveurs de l’équipe alors qu’il jouait avec sa console de jeux vidéo.
« J’étais triste parce que je ne l’ai jamais vu venir, a souligné Stanback. Je ne pensais pas qu’un tel scénario se produirait. C’est un peu fou.
« J’ai réalisé que c’était vrai quand j’ai vu mon fil d’actualité sur Instagram. C’est le premier élément qui est apparu sur mon téléphone. J’ai appris de lui et vice-versa. Comme vétéran, il [Sutton] m’a beaucoup aidé depuis mon arrivée dans la LCF. »
Stanback a maintenant une chance en or de consolider son poste pour la saison prochaine. Il aura cinq matchs pour prouver à Mike Sherman qu’il est l’homme de la situation dans le champ-arrière montréalais.
« Je suis heureux d’avoir ce vote de confiance de la part de mes entraîneurs. Je suis excité à l’idée de pouvoir progresser et de m’améliorer. Je suis prêt à tout. »
BRODEUR-JOURDAIN SE SOUVIENT
Pour les vétérans de l’équipe, le départ de Sutton est décevant.
« C’est dommage de voir partir un joueur qui s’investissait autant sur qu’à l’extérieur du terrain, a indiqué Luc Brodeur-Jourdain. Il était devenu un Montréalais d’adoption, car il vivait ici à longueur d’année.
« Son style ressemblait à celui d’Avon Cobourne et son sens des responsabilités provenait de ses années passées avec Brandon Whitaker. Même s’il se blessait souvent, il voulait revenir le plus tôt possible. Lors d’un match, il s’investissait à fond, et ce, peu importe le pointage. Il te poussait à exceller, mais il était également capable de te donner une tape dans le dos pour te féliciter. »