Le retour de Barrak
On a beaucoup parlé du prochain combat de Jean Pascal qui aura lieu en novembre en Nouvelle-Écosse. Lors de cette soirée, on assistera également au retour du poids lourd Eric Barrak.
Le Québécois (8-4, 7 K.-O.) se mesurera au Mexicain Hugo Leon (5-2, 3 K.-O.) où le titre de la Canadian professional boxing council (C.P.B.C.) sera à l’enjeu.
« J’ai décidé de me faire oublier après ma défaite contre Raymond Olubowale en 2016, a indiqué Erik Barrak lors d’une entrevue téléphonique. Je voulais prendre du recul par rapport à ma carrière et ma vie personnelle. »
Depuis son dernier duel, sa vie a été marquée par des hauts et des bas. À un moment donné, il n’allait plus au gymnase et son poids a grimpé jusqu’à 300 lb.
« Ça n’avait plus de bon sens, a expliqué le pugiliste âgé de 40 ans. J’ai recommencé à me mettre en forme avec des marches de trois heures qui me permettaient de réfléchir à ce que je voulais. Puis, je suis retourné au gymnase graduellement.
« Je suis maintenant en grande forme et j’ai hâte à mon prochain défi. Une chose est sûre : j’ai encore la boxe dans le sang. »
RIEN À PERDRE
Durant les derniers mois, Barrak a tenté de se dénicher un combat en approchant quelques promoteurs, mais en vain. Il a toutefois reçu un coup de téléphone inattendu de Georges Reynolds qui est le gérant de Gary Kopas, le prochain adversaire de Jean Pascal.
« Quand il m’a appelé et qu’il m’a fait une offre, je me suis dit que je n’avais rien à perdre, a raconté le boxeur. Tout ce que je veux, c’est de pouvoir boxer et d’être payé après mon combat. »
Barrak a accepté une offre de trois ans qui pourrait lui procurer quatre combats par année. Une proposition en or pour un pugiliste qui n’a pas de promoteur.
« Une personne m’a parlé d’Erik et de sa carrière amateur, a souligné Georges Reynolds lorsque contacté par Le Journal en Californie. Il est puissant. Je vais tenter de lui faire réaliser ses rêves.
« On va cependant y aller une étape à la fois. »