Objectif : équipe au Québec
La Première ligue canadienne de soccer (PLC) compte actuellement sur sept équipes, mais aucune au Québec. Mais il ne faut pas désespérer, c’est dans les plans, assure le président Paul Beirne.
Entre les branches, le nom de Québec circule, ce que n’a pas confirmé Beirne même s’il admet que la ville de Régis Labaume est une candidate intéressante.
« Le Québec fait absolument partie de nos plans et il y a quelques villes qui se sont montrées intéressées, on tient compte du groupe de propriétaires, de la grosseur de la ville et Québec est près du sommet de la liste.
« Quand la ligue aura atteint la maturité, avec 16 équipes, on devrait avoir deux ou trois équipes au Québec. »
Pour le moment, la PLC compte des équipes à Langford (Victoria), Edmonton, Calgary, Winnipeg, Hamilton, York (Toronto) et Halifax.
NÉCESSAIRE
Alex Bunbury a grandi à Montréal, il sait donc à quel point il est essentiel d’avoir des équipes québécoises et ontariennes dans la même ligue.
Pour lui, le sport prend toute sa saveur dans les rivalités interprovinciales.
« Je vais pousser pour qu’il y ait une équipe au Québec. S’il y a une ligue canadienne et qu’il n’y a pas d’équipe au Québec, il y a quelque chose qui cloche.
« Il faut une équipe au Québec et une autre à Ottawa. Cette rivalité est nécessaire pour élever le jeu parce que le Québec produit de très bons joueurs. »
Comme Alex Bunbury l’a mentionné, Paul Beirne croit lui aussi que le moment est bien choisi pour lancer un nouveau circuit qui aura la chance d’évoluer progressivement.
« L’impression est différente. On travaille très fort depuis plusieurs années afin de trouver la meilleure formule et de trouver les bonnes communautés et les bons groupes de propriétaires.
« Le timing est bon parce qu’on accueille la Coupe du monde en 2026. Les jeunes qui ont aujourd’hui 14 ans en auront 22 en 2026, c’est pour eux qu’on fait ça. »
Selon Beirne, le calibre des détections est très relevé jusqu’à maintenant.
LIGUE JEUNE
Un peu à l’image de la MLS, la ligue doit progresser tranquillement. Il faut s’attendre à de jeunes joueurs au départ, indique Paul Beirne.
« On va avoir une ligue jeune au départ et on va voir le standard augmenter. Ce qu’il manque au Canada, c’est que les jeunes de 14 ou 15 ans voient qu’ils ont un endroit où jouer pour éviter qu’ils abandonnent. »
On prévoit imposer un plafond salarial, mais il n’a pas encore été déterminé. Le calendrier s’étendra d’avril à octobre et on pense disputer entre 26 et 30 matchs par saison.