Ex-coach de hockey en prison pour des attouchements
Un ancien entraîneur de hockey de Blainville, condamné à un an de détention hier pour des attouchements sur des fillettes, n’est pas près de remettre les pieds sur une patinoire en tant que coach.
En sortant de prison, Dominic Bondu devra respecter plusieurs conditions, et ce, pendant 10 ans.
L’homme de 35 ans ne pourra pas se trouver dans des parcs, terrains de jeu, centres communautaires, écoles, garderies ou toute zone de baignade où il pourrait y avoir des mineurs.
La juge Sandra Blanchard lui a également interdit d’occuper un emploi — rémunéré ou non — qui le mettrait en position d’autorité à l’égard de personnes de moins de 16 ans.
Le résident de Blainville devra aussi s’abstenir de communiquer avec des enfants par l’entremise d’internet.
Enfin, Bondu ne pourra pas se trouver en présence de mineurs, à moins d’être accompagné d’un autre adulte au fait de ses déboires judiciaires.
La magistrate a imposé toutes ces conditions à l’ex-instructeur adjoint de l’équipe masculine peewee AAA (11-12 ans) des Conquérants des Basses-Laurentides, puisqu’il a plaidé coupable à des chefs de leurre et d’attouchements sexuels sur des jeunes filles, en janvier dernier.
QUATRE VICTIMES
Les quatre victimes, qui ne jouaient pas au hockey sous la supervision de Bondu, avaient entre 10 et 16 ans lorsque les crimes ont été commis, entre 2011 et 2016.
Il a touché aux seins de deux fillettes, en plus de mettre son pouce sur la petite culotte de l’une d’entre elles.
Il a aussi envoyé des messages à connotation sexuelle à deux autres ados.
L’ex-coach a questionné la première sur ses expériences sexuelles et a fait part à la seconde de son attirance envers elle, en plus de lui demander des photos.
Bondu a été arrêté à l’été 2016, puis remis en liberté sous conditions.
Il a participé à une thérapie au Centre d’entraide et de traitement des agressions sexuelles par la suite.
DES EXCUSES
L’homme de 35 ans a déposé hier une lettre d’excuses pour les victimes au palais de justice de Saint-Jérôme.
« Ça n’excuse pas du tout ce que vous avez fait, c’est très grave. Mais je vous vois et je pense que vous réalisez très bien ce que vous avez fait », a mentionné la juge Blanchard à l’accusé, qui a souvent essuyé ses larmes durant l’audience.