Accusé d’avoir tué sa copine, il reste détenu
Une juge a rejeté sa demande de remise en liberté
Un homme accusé d’avoir causé la mort de sa conjointe l’été dernier a échoué dans sa tentative d’être remis en liberté, jeudi.
Après 24 heures de réflexion, la juge Marie-Chantal Doucet a ordonné qu’Eugène Morin demeure derrière les barreaux en attendant son procès.
DÉCEPTION
L’accusé, qui assistait à la lecture de la décision par visioconférence, a semblé déçu.
L’enquête sur remise en liberté de l’homme de 37 ans s’était tenue mercredi au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield.
Un enquêteur des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec et l’accusé ont témoigné lors de l’audience.
Une ordonnance de non-publication nous interdit toutefois de relater ce qu’ils ont dit ainsi que les motifs retenus par la magistrate pour justifier la détention du trentenaire.
Lors de son arrestation, le 29 juillet dernier, Eugène Morin a été inculpé du meurtre non prémédité de sa conjointe Kim Racine, survenu le même jour, à Saint-Isidore, en Montérégie.
ACCUSATIONS RÉDUITES
Au terme de l’enquête policière, l’accusation la plus importante du Code criminel a été retirée par la Couronne et remplacée par trois autres chefs d’accusation réduits, il y a deux semaines.
Eugène Morin est maintenant inculpé d’homicide involontaire, de négligence criminelle ayant entraîné la mort et de voies de fait ayant causé des lésions à la femme de 24 ans.