Betts à un sac d’un record
QUÉBEC | Toujours aligné aux côtés de Mathieu Betts, le plaqueur Vincent Desjardins vivra un moment spécial quand l’ailier défensif étoile du Rouge et Or de l’Université Laval fracassera le record pour le plus grand nombre de sacs en carrière dans l’histoire du RSEQ.
« Je vais être très fier de lui quand Mathieu va réussir l’exploit, a exprimé Desjardins qui a fait ses débuts à Laval en même temps que Betts en 2015 et qui a évolué en sa compagnie auparavant avec les équipes du Québec et du Canada. Mathieu est un excellent joueur, mais aussi un de mes bons amis. »
Avec 31,5 sacs, Betts se retrouve à égalité avec Jim Aru, des Gaels de Queen’s (1994-1998). Il aura l’opportunité de passer seul au sommet cet après-midi alors que le Rouge et Or rendra visite aux Stingers de Concordia.
Même s’il connaissait déjà sa réputation, Desjardins croyait que Betts allait devoir vivre une certaine période d’adaptation à ses débuts dans les rangs universitaires, mais il s’est vite ravisé.
« À son premier camp, il était déjà capable de rivaliser avec des joueurs de ligne offensive de la trempe de Jason Lauzon-Séguin et Charles Vaillancourt qui ont été des choix de première ronde de la LCF, a-t-il raconté sur un ton admiratif. Je me suis alors dit, il est vraiment bon. Il est venu près de battre le record pour le plus grand nombre de sacs dans une saison dès sa première année. »
Au gré des honneurs et de ses exploits, Betts souligne toujours la contribution de ses coéquipiers et encense leur travail. « Mathieu est le gars le plus modeste que je connaisse, a indiqué l’étudiant en génie civil. C’est le fun de recevoir des compliments d’un de tes chums. »
CET APRÈS-MIDI ?
Est-ce que Betts va obtenir le sac manquant dès cet après-midi ? « L’objectif est qu’on fasse chacun trois sacs, a souligné Desjardins à la blague. Les Stingers misent sur une très bonne ligne offensive et ils vont rebondir après le match contre Montréal. Depuis quelques parties, ils lancent plus, ce qui donne des opportunités supplémentaires de mettre de la pression, mais le ballon sort rapidement. Je serai aussi content si les demis défensifs réussissent des interceptions en raison de couvertures serrées que si on obtient des sacs. »
Dans une victoire de 33 à 26 face à McGill il y a deux semaines, les Stingers ont accordé pas moins de huit sacs, dont sept en première demie. « Je pense qu’ils ont sous-estimé McGill, a expliqué l’entraîneur-chef Glen Constantin. Ils protégeaient le quart-arrière avec seulement cinq joueurs et misaient sur six receveurs. Ça ressemblait à du flag football.»