Le Journal de Montreal

… et sur Tokyo 2020

- FRANÇOIS-DAVID ROULEAU

François Jarry voit également dans sa mire les Jeux olympiques de Tokyo en 2020. S’il parvient à abaisser ses temps au fil des prochains mois, il est sûr qu’il sera en mesure d’attirer les regards des dirigeants d’Athlétisme Canada. Déjà, cette sixième position au marathon de Montréal le week-end dernier n’est certes pas passée inaperçue. En arrêtant le chrono à 2 h 22 m et 3 s, Jarry a toutefois encore des croûtes à manger. Et il le sait bien. Pour les Jeux olympiques de Rio 2016, le comité athlétique canadien avait fixé la norme olympique à 2 h 12 m et 50 s. Il se fixait alors sur les temps du championna­t du monde de l’Associatio­n internatio­nale des fédération­s d’athlétisme (IAAF). Sur le parcours de Rio, le Canadien Eric Gillis avait pris le 10e rang en vertu d’un chrono de 2 h 12 m et 29 s, alors que son compatriot­e avait terminé au 23e échelon en franchissa­nt le fil d’arrivée en 2 h 14 m et 58 s.

« Je devrai faire de grandes améliorati­ons pour être présent au Japon. Les standards olympiques sont élevés. Il faut que je sois aussi parmi les plus rapides au pays.

« Mais on ne sait jamais. Mes chances sont réelles, réplique Jarry. Ce n’est pas impossible d’y être si je peux faire des épreuves en 2 h 15 ou 2 h 16. Reste aussi à savoir qui sera présent et dans quel état. On n’est jamais à l’abri des blessures. »

Une présence à Tokyo pourrait également insuffler la confiance et les outils au coureur québécois pour faire carrière dans cette discipline.

Entre-temps, il tentera de concocter des horaires de courses afin de réaliser ses objectifs. Il jongle avec l’idée de se présenter au marathon de Toronto en mai prochain, un endroit épié par les bonzes d’Athlétisme Canada, ainsi qu’à celui de Berlin dans un an. D’ici là, son horaire pourrait aussi changer afin d’attirer les projecteur­s.

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