Encore des cas de légionellose, dont un mortel à Granby
La région de Granby est encore aux prises cette année avec des cas de légionellose, dont un s’est avéré mortel, et une enquête est en cours pour identifier la ou les sources des infections.
L’an dernier, une dizaine de cas de cette maladie pulmonaire qui s’attrape par l’inhalation de fines particules d’eau contaminées, provenant souvent de tours de refroidissement d’immeubles commerciaux, industriels ou publics, avaient été rapportés, mais la source n’avait jamais été trouvée.
L’infection peut envahir les poumons, causer une pneumonie, et affecter le système immunitaire.
En entrevue à l’Agence QMI, hier, la Dre Mélissa Généreux, directrice de santé publique au CIUSSS de l’Estrie, a expliqué qu’en raison de la situation qui a prévalu l’an dernier à Granby, les cas de cette année sont pris au sérieux.
QUATRE PERSONNES CETTE ANNÉE
Les quatre personnes infectées cette année sont trois femmes et un homme du groupe d’âge de 65 à 90 ans, a indiqué la Dre Généreux, sans préciser le sexe de la personne décédée ni le moment de son décès, pour des raisons de protection de la vie privée.
Depuis l’épisode de légionellose qui a secoué la ville de Québec à l’été 2012 avec près de 200 cas d’infection et 14 décès, toutes les tours de refroidissement sont maintenant répertoriées dans un registre et font l’objet de tests régulièrement, a rappelé la Dre Généreux, hier. De plus, les autorités de la santé sont averties dans les cas où la légionellose est localisée à plus d’un million d’unités par litre d’eau, mais en deçà de ce taux, seule la Régie du bâtiment du Québec se voit remettre les données, a expliqué la Dre Généreux.
Afin de résoudre le mystère de Granby, la direction de la santé publique a décidé d’étendre la portée de son enquête et a donc demandé à la Régie du bâtiment de lui fournir les données concernant toutes les tours de refroidissement de Granby.