Une femme et son chien attaqués par une ourse

Des agents de la faune posent des cages pour tenter d’attraper l’animal

AGENCE QMI | Une femme et un de ses chiens ont été attaqués par une ourse samedi après-midi dans un sentier menant à une forêt à Sainte-Ursule, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Louiseville, en Mauricie.

L’événement est survenu vers 16 h alors que la femme, qui promenait ses deux chiens, avait emprunté l’entrée de la Régie d’aqueduc de Grand Pré donnant sur le rang des Chutes (qui porte aussi le nom de route 348) et s’était avancée dans un secteur boisé, selon ce que l’Agence QMI a pu apprendre auprès d’une source locale.

La femme aurait été mordue à deux reprises dans le dos, en plus d’avoir été griffée.

Elle aurait eu le réflexe de se recroqueviller pendant l’attaque.

SON CHIEN MORDU

Un de ses chiens a également été mordu par l’ourse.

L’animal était avec un petit, une information qui a été confirmée par la Sûreté du Québec, ce qui pourrait expliquer son comportement envers la femme et son chien.

Selon les informations obtenues de notre source qui a préféré garder l’anonymat, la femme était partie marcher à cet endroit – comme elle le fait régulièrement – en emportant son téléphone cellulaire avec elle, et avait pu contacter le 911 pour obtenir de l’aide.

ELLE SE DIT CHANCEUSE

Les premiers répondants sont arrivés sur les lieux alors qu’elle marchait pour retourner chez elle.

Ses blessures ont nécessité des points de suture. Elle a pu retourner chez elle en soirée samedi, soit quelques heures après l’attaque.

Rencontrée hier à son domicile par Le Journal, elle a préféré ne pas commenter l’incident.

« J’ai été chanceuse dans ma malchance et je veux maintenant passer à autre chose », a-t-elle mentionné, tout en ajoutant vouloir conserver son anonymat.

UNE PREMIÈRE POUR LE MAIRE

De son côté, le maire de Sainte-Ursule, Réjean Carle, a indiqué que des cages avaient été installées dans le secteur hier matin afin d’attraper l’ourse et de la relocaliser.

Il conseille aux citoyens qui souhaitent s’y promener de garder en laisse leurs animaux pour ne pas risquer d’effrayer les ours.

« On le sait, l’automne, c’est une période où les ours sont très actifs puisqu’ils se cherchent un endroit où hiberner », explique M. Carle tout en précisant que c’était la première fois qu’il avait connaissance d’un incident impliquant un humain depuis qu’il est maire, soit depuis 13 ans.