Le Journal de Montreal

« Weber sera un grand capitaine » – Mike Babcock

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

TORONTO | Mike Babcock a un immense respect pour Shea Weber. À la Coupe du monde de 2016 à Toronto, il lui avait trouvé un nouveau surnom avec « l’homme montagne ». Sans surprise, l’entraîneur en chef des Maple Leafs a salué la décision de Marc Bergevin et de Claude Julien d’identifier Weber comme le nouveau capitaine du Canadien.

« Il sera un grand capitaine, a prédit Babcock. Il est une bonne personne. Il n’a pas besoin de parler beaucoup. Tu as juste à le regarder pour comprendre ce qu’il veut.

« Il fait les bonnes choses et il ne se laisse pas influencer par les médias ou les partisans, a-t-il enchaîné. Il est un pro. C’est juste malheureux pour le Canadien qu’il ne soit pas en santé en début de saison. »

Babcock a dirigé Weber à trois reprises sur la scène internatio­nale. Les trois fois, ils ont gagné l’or avec l’équipe canadienne. C’était lors des Jeux olympiques de Vancouver en 2010 et de Sotchi en 2014, et à la Coupe du monde de Toronto.

À deux jours du premier match de la saison, Weber a hérité du « C » de capitaine du CH, un titre laissé vacant avec le départ de Max Pacioretty pour les Golden Knights de Vegas.

PAS DE CAPITAINE

Contrairem­ent au Tricolore, les Maple Leafs n’ont toujours pas choisi un capitaine pour la saison 2018-2019.

La direction de la formation torontoise a opté pour une philosophi­e différente en ne remplaçant pas Dion Phaneuf après son échange aux Sénateurs d’Ottawa, en février 2016.

Au cours des deux dernières saisons, il n’y a donc pas eu de capitaine chez les Leafs. Et ce scénario se répétera pour la troisième année d’affilée.

John Tavares, Patrick Marleau et Morgan Rielly porteront le « A » sur leur chandail. À Toronto, l’absence d’Auston Matthews dans le groupe des meneurs a fait couler plus d’encre que le choix de passer une autre saison sans capitaine.

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