« Je n’ai pas de problème à affronter Bivol »
Avant certains combats de championnat du monde qui semblent inégaux sur papier, les observateurs s’amusent souvent à lancer des noms d’adversaires potentiels au champion. Artur Beterbiev n’est pas différent des autres à ce sujet.
Il lui arrive régulièrement qu’on lui parle d’un combat d’unification avec l’un des autres monarques de la division des mi-lourds. Étant donné que des duels contre Eleider Alvarez (WBO) et Adonis Stevenson (WBC) seront impossibles à organiser, Beterbiev pourrait alors se diriger vers le champion WBA, Dmitry Bivol.
Lors d’une rencontre avec le représentant du Journal de Montréal à Atlantic City en août, Bivol a mentionné qu’il serait prêt à croiser le fer avec tous les champions de la catégorie des 175 lb, dont Beterbiev.
« Je n’ai pas de problème à affronter Bivol, mais je ne peux pas prédire l’avenir, a indiqué Beterbiev. Cependant, pour le moment, je me concentre sur mon combat de samedi contre Callum Johnson.
« La boxe est un travail pour moi. Que ce soit contre Bivol ou un autre boxeur, ça demeure un combat de boxe et rien d’autre. »
Malgré ses phrases prudentes, le boxeur montréalais d’origine tchétchène aimerait bien faire le ménage dans sa catégorie à moyen terme. Par contre, chaque chose en son temps selon son entraîneur.
« Tous les grands défis, il veut les faire, a souligné Marc Ramsay. Par contre, toute sa concentration est sur Johnson et il faut être professionnel. On a un vrai dossier entre les mains. »
On peut se demander si la promotrice de Bivol en Amérique du Nord, Kathy Duva, aura vraiment le goût de mettre Beterbiev dans les pattes de son seul vrai champion.
À SES CONDITIONS
Au cours des dernières semaines, son promoteur Yvon Michel a évoqué la possibilité que Beterbiev puisse remonter sur le ring dès le 8 décembre avec une victoire rapide samedi.
Toutefois, le boxeur a été clair au sujet de ce combat potentiel.
« Je me fous un peu de ses plans pour moi, a indiqué Beterbiev. J’attends de voir la suite des choses de mon appel contre GYM. Si j’ai encore des liens contractuels avec Yvon, on verra si c’est possible. »