UN MENEUR PARMI LES MENEURS
Sidney Crosby reconnaît les qualités de Shea Weber
PITTSBURGH | Coéquipier de Shea Weber à plusieurs occasions sur la scène internationale, Sidney Crosby est convaincu que le défenseur du Canadien a toutes les qualités requises pour occuper adéquatement le rôle de capitaine.
« Il fera un bon travail. Il est dans la ligue depuis longtemps. Il comprend la pression et la responsabilité qui viennent avec ce titre », a indiqué l’attaquant des Penguins, rencontré jeudi soir après leur victoire de 7 à 6 en prolongation contre les Capitals.
« Il est l’un de ceux qui ressortent lorsqu’on parle de leaders », a-t-il ajouté.
Crosby s’y connaît en pression et en responsabilités accrues. En plus de porter le « C » sur son chandail des Penguins depuis la saison 2007-2008, l’attaquant de Cole Harbour a eu l’honneur d’occuper ce rôle à trois occasions avec le Canada.
Lors des Jeux olympiques de Sotchi et de la Coupe du monde, l’un de ses adjoints avait pour nom Shea Weber. Chaque fois, les deux hommes avaient été choisis par la direction de Hockey Canada parmi un groupe dont plusieurs joueurs agissaient à titre de capitaine ou d’adjoint au sein de leur équipe respective. Ils étaient 14 à Sotchi (sept capitaines et sept adjoints) et 15 à la Coupe du monde (sept capitaines et huit adjoints).
PARLER QUAND C’EST LE TEMPS
Pour être un meneur parmi les meneurs, il faut assurément des attributs spéciaux.
« Tout est dans son attitude et sa mentalité. Il est calme et dit toujours la bonne chose », a raconté Crosby.
D’ailleurs, ils sont plusieurs à souligner que l’une des grandes preuves de l’ascendance qu’un athlète peut avoir sur ses coéquipiers réside dans le respect que lui vouent ceux-ci lorsqu’il prend la parole. Une qualité que détient, apparemment, le capitaine du Canadien.
« C’est parce qu’il ne parle pas pour ne rien dire. Ce n’est pas un meneur de claque, a indiqué le numéro 87. Mais quand quelque chose a besoin d’être dit, il le dit. Il sait quand c’est le moment. »
DÉJÀ CHEZ LES JUNIORS
Ce n’est pas d’hier que Crosby connaît Weber. En 2005, ils avaient partagé le vestiaire d’Équipe Canada junior, contribuant à rapatrier la médaille d’or au pays après sept ans d’insuccès.
Même s’il avait été blanchi de la feuille de pointage en six rencontres, Weber affichait déjà les prérequis.
« C’était dans son attitude. C’est un dur. Il se tient debout pour ses coéquipiers. D’ailleurs, il s’entend bien avec chacun d’entre eux, recrues ou vétérans. »