Un projet intéressant
Comme par le passé, il y avait encore une très bonne foule, hier soir, au Centre Bell, pour assister à un match de basket. Il s’agissait d’une rencontre préparatoire, rappelons-le.
Contrairement à la croyance populaire, Montréal n’est pas seulement une ville de hockey. Les jeunes amateurs de sports ont aussi un grand intérêt pour le soccer et le basketball, les deux sports les plus pratiqués au monde.
Le sport professionnel se met au goût du jour. Pour les amateurs de la jeune génération, les amphithéâtres et stades sportifs sont des lieux de rassemblement où ils peuvent socialiser et s’amuser.
Le voisinage du Centre Bell est complètement transformé. Comme à Toronto, les tours à condos qui poussent autour du domicile du Canadien regorgent de jeunes qui ont de bonnes ressources financières et qui aiment sortir en ville.
Il suffit d’assister à un match des Raptors à Toronto pour le voir. La foule est jeune, bruyante, diversifiée. Rien à voir avec ce qu’on voit aux matchs des Maple Leafs, où les amateurs sont assis sur leurs mains ou jasent business dans les loges corporatives en buvant un cocktail.
UN MONDE NOUVEAU
Le sport professionnel change. Aux États-Unis, la construction de nouveaux stades contribue à faire revivre des quartiers qui étaient délabrés.
Le sport est devenu un gros moteur dans l’économie d’une ville.
La venue d’une équipe de la NBA à Montréal n’impliquerait l’investissement d’aucun denier public. Le Centre Bell, qui servirait de domicile à une formation, est là. Il a été bâti et rénové avec des fonds privés.
Pas de problème, donc, de ce côté.
Le quartier Griffintown, que les promoteurs du retour des Expos privilégient pour l’érection d’un stade, est déjà complètement métamorphosé.
Montréal est sur une lancée. C’est vrai qu’il y a des cônes orange partout, mais il reste que le centre-ville est en pleine expansion.