Les capsules et l’huile commencent à se faire rares à Montréal
Des clients qui ont attendu plusieurs minutes, voire des heures, pour se procurer du cannabis légal à Montréal se sont retrouvés avec les restants parce que la Société québécoise du cannabis (SQDC) n’arrivait pas à fournir à la demande hier.
« Il manque de stock. J’étais venue pour des capsules, mais finalement ils m’ont donné de l’huile », a expliqué Anas Rhabi, à sa sortie de la succursale de la rue Sainte-Catherine lors de la deuxième journée de la légalisation du cannabis au pays.
En après-midi hier, il ne restait presque plus de deux espèces de cannabis sur trois, l’énergisante et la plus relaxante, dans les trois succursales montréalaises de la SQDC. Les capsules et l’huile commençaient aussi à se faire rares.
« Il reste environ le quart de ce qu’il devrait y avoir. Il n’y a presque plus de Sativa et d’Indica, seulement du Hybride. Il n’y a aussi que des gros formats à 120 $, 150 $. Il n’y a plus grand-chose pour les gens qui veulent juste essayer de petites quantités », a mentionné Jean-Sébastien Chapleau, qui s’est rendu au magasin sur le boulevard de l’Acadie.
CONSEILLÉ AUTRE CHOSE
François-Xavier Guillet, qui avait attendu durant cinq heures la veille sans réussir à entrer, était revenu hier pour retenter sa chance. Après trois autres heures d’attente devant la succursale du centre-ville hier, il est ressorti avec un autre produit parce que celui qu’il cherchait était en rupture de stock.
« On m’a conseillé une autre sorte dans le Sativa. C’est plate, mais je vais l’essayer, ce sont de nouveaux produits qu’on ne connaît pas nécessairement », a-t-il indiqué.
La majorité des clients rencontrés par Le Journal semblait être dans le même état d’esprit que M. Guillet, simplement heureux de pouvoir se procurer du cannabis légalement.
« C’est normal qu’il manque déjà de stock, les gens sont contents de la légalisation. Il va falloir qu’il y ait plus de succursales pour répondre à la demande », a souligné un autre client, Vincent Duval.