L’espoir est de plus en plus mince
Des victoires de D.C. United et Columbus dimanche élimineraient l’Impact
On en parle depuis un moment déjà, mais l’Impact est bel et bien acculé au pied du mur après la victoire de D.C. United 1 à 0 sur le Toronto FC, mercredi soir.
L’équipe américaine a ainsi pris une avance de quatre points sur l’Impact au sixième rang de l’Association Est de la MLS. Cinquième, le Crew de Columbus a un point de plus que D.C.
L’Impact n’a plus aucune marge de manoeuvre et pourrait même être éliminé tout en gagnant dimanche contre le TFC.
Si D.C. défait le New York City FC et que le Crew vient à bout du très mauvais Orlando City SC, les carottes seront cuites pour le Bleu-blanc-noir, qui conclura sa saison en visitant la Nouvelle-Angleterre dimanche prochain.
FRUSTRATION
Les joueurs de l’Impact ont quand même espéré jusqu’au bout que D.C. trébucherait ou que le TFC privé de plusieurs de ses meilleurs éléments leur donnerait un petit coup de main.
« C’est sûr que de voir D.C. continuer à enchaîner les victoires, c’est dommage pour nous. Ça nous complique la tâche qui était déjà compliquée, a reconnu Samuel Piette qui a été très candide dans ses commentaires.
« C’est plate, mais ce n’est pas entre nos mains. Ce n’était pas nous qui étions sur le terrain pour les empêcher de gagner. C’est sûr que j’étais un peu frustré après le match. »
Il admet que la frustration s’entremêle avec un certain découragement de constater que l’effort ne sera peut-être pas suffisant.
« C’est sûr qu’on est découragés qu’ils ne perdent pas de point surtout que ça fait quatre victoires de suite. Chaque fois qu’ils jouent, je me dis qu’ils vont perdre ou qu’ils vont annuler. »
DE LEUR FAUTE
Même s’il est facile d’identifier la défaite de 5 à 0 à Washington il y a quelques semaines comme principale raison de la situation précaire de l’Impact, Piette n’est pas de cet avis.
« On s’est mis dans la situation où nous sommes en ce moment surtout avec notre mauvais début de saison, c’est ce qui nous fait le plus mal. »
L’équipe aura mis un peu trop de temps à trouver sa cohésion.
« On n’avait pas encore une bonne identité de jeu, on apprenait à se connaître et l’entraîneur apprenait à nous connaître. »
ET SI…
Quand on regarde la situation, on ne peut que se demander si les choses auraient été différentes si Jimmy Briand s’était joint à l’équipe au cours de l’été.
Difficile de croire qu’un attaquant prolifique n’aurait pas apporté au moins quatre points de plus à l’équipe.
« C’est sûr que ça aurait fait du bien. Avoir un attaquant qui participe offensivement, qui met des buts, et Wayne Rooney le fait parfaitement. »
Piette a toutefois pris le soin d’ajouter que les deux joueurs n’avaient pas du tout le même profil.