Lewis Hamilton fait fi de ses rivaux et de la pluie
Le futur quintuple champion du monde dominant aux essais libres
Beau temps, mauvais temps, Lewis Hamilton a démontré une nouvelle fois qu’il était au-dessus du lot en F1.
Le pilote britannique a dominé les deux premières séances d’essais libres disputées sous la pluie hier à l’occasion du Grand Prix des États-Unis qui sera disputé demain à Austin, au Texas.
Le Québécois Lance Stroll, pourtant habile sur une piste détrempée, a dû se contenter du 12e rang en après-midi alors que quatre pilotes, dont Valtteri Bottas et Daniel Ricciardo, ne sont jamais sortis des puits de ravitaillement pour défier la météo défavorable.
À bord de sa Mercedes, Hamilton, qui devrait confirmer son cinquième titre en F1 demain, s’est montré le plus rapide en matinée parcourant le Circuit des Amériques en 1 min, 47,502 s. Quelques heures plus tard, il signait un chrono de 1 min, 48,716 s, même s’il s’est limité à trois petits tours !
VETTEL ÉCOPE
Derrière Hamilton s’est pointé Pierre Gasly (1:49,728), brillant sous la pluie intense aux commandes de sa Toro Rosso. Max Verstappen (Red Bull), Fernando Alonso (McLaren) et Nico Hulkenberg (Renault) ont suivi dans l’ordre en après-midi.
Quant à Sebastian Vettel, que 10e aux essais libres 2 et seul pilote qui a des chances mathématiques de déloger Hamilton d’ici à la fin de la saison, il sera rétrogradé de trois places quand la grille de départ sera connue ce matin. Les commissaires l’ont pénalisé après avoir jugé que l’Allemand avait roulé trop vite alors que le drapeau rouge était déployé en matinée. Stroll, avant-dernier le matin (1:51,896), a bouclé son meilleur tour en 1 min, 54,637 s au volant de sa Williams dans la seconde séance, concédant près de six secondes au meneur. « C’est dommage, a déclaré le pilote montréalais, que seulement trois trains de pneus à pluie aient été mis à notre disposition. Si on nous en avait fourni plus, on en aurait profité pour connaître davantage le comportement de la voiture face à des conditions difficiles. » Mais bon, Stroll ne craint pas la pluie. Au contraire, il la souhaite. « Ça peut modifier la hiérarchie, prétend-il, et ça donne un peu plus de chance à des pilotes confrontés, comme moi, à des voitures moins… performantes. »