UN SOUVENIR PRÈS DU COEUR
Les gens réalisent de plus en plus que les ressources naturelles ne sont pas éternelles. La surconsommation fait place au dépouillement, et dans l’industrie funéraire, les personnes endeuillées cherchent à rendre hommage aux défunts de la manière la plus naturelle qui soit et en minimisant leur empreinte écologique.
Pour s’adapter à cette réalité, de nombreuses entreprises offrent désormais des produits et des services personnalisés. La nouveauté réside dans le large éventail de possibilités dont bénéficient les clients pour souligner l’individualité des êtres chers qu’ils ont perdus. Après les propositions excentriques du genre obsèques spatiales ou novatrices comme l’aquamation et la diamantisation, la grande majorité des Québécois continue de préférer la crémation à l’inhumation.
La plantation d’arbres, les urnes miniatures biologiques, les pendentifs et autres reliquaires visant à conserver une quantité symbolique de mèche de cheveux ou de cendres ont la cote. Nous sommes définitivement entrés dans une ère de récupération, de recyclage et d’usage de matériaux de qualité, dans une optique de développement durable.
ADIEU DURABLE
Le retour à la terre est en croissance sous toutes ses formes, que les objets commémoratifs soient en pierre, en verre soufflé ou faits de sable, le bois demeure LA façon écologique de disposer du corps parce qu’il se désagrège rapidement. De leur côté, l’or, l’argent, le bronze et le zinc, qui est recyclable à l’infini, seront toujours recherchés parce qu’ils traversent le temps. Il est très courant de retrouver dans les boutiques des maisons funéraires des articles commémoratifs uniques et même, fabriqués sur mesure. Le but de l’exercice est de rendre hommage aux disparus en se remémorant leur passage sur Terre avec des biens ornementaux ou utilitaires qui s’intègrent dans le quotidien, en simple rappel de leur existence.