Un bureau pour la ligne rose
La mairesse Valérie Plante débloque 1 million $ pour la création d’un bureau qui étudiera son projet de la ligne rose du métro, mais qui agira comme un « lobby », dénonce l’opposition.
En plus de ce bureau, Montréal crée un comité de six experts pour étudier et conseiller sur la gestion de son projet.
Le bureau travaillera avec l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui doit réaliser les études préliminaires sur la possibilité d’implanter un axe de transport collectif reliant le nord-est au sudouest de Montréal.
« L’ARTM va faire les études plus techniques au niveau du tracé ou du genre de technologie pour préparer la fiche d’avant-projet », a expliqué la mairesse qui souhaite un projet, évalué à 6 milliards $, de 29 stations de métro qui relieraient Montréal-Nord à Lachine.
LOBBY
Le nouveau premier ministre, François Legault, s’était d’abord prononcé contre le projet, avant d’expliquer qu’il n’y était pas tout à fait opposé.
« Tout le monde était d’accord pour attendre les résultats de l’étude de l’ARTM. [...] Le bureau de projet, dans ce contexte, est prématuré. Ce n’est rien d’autre qu’un bureau de lobby qui est en train d’être créé en réaction face au gouvernement caquiste », a critiqué le chef de l’opposition, Lionel Perez.