Les organismes doivent acheter québécois
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Le Journal révélait hier que plusieurs établissements de santé au Québec distribuent à leurs patients des sachets de pommes tranchées, cultivées aux États-Unis.
Le ministre Lamontagne a dit accueillir cette nouvelle avec un mélange de « déception et d’incrédulité ».
MIEUXrINFORMÉS
« Il faut qu’il y ait des objectifs, il faut qu’il y ait des cibles pour que les gens qui sont en charge de l’approvisionnement puissent savoir qu’ils ont des obligations [en matière de produits alimentaires locaux] », a-t-il indiqué, en entrevue à LCN, hier.
Il croit également que les gestionnaires responsables de l’approvisionnement doivent être mieux informés sur les produits québécois qui sont disponibles sur le marché.
« Les gens qui sont responsables de l’approvisionnement n’ont pas vraiment à leur disposition toute l’information sur ce qui est disponible en produits alimentaires québécois », a-t-il poursuivi.
Le nouveau ministre croit notamment que de mettre en place un « registre des produits alimentaires du Québec » aiderait à augmenter la proportion des aliments locaux achetés par les organismes publics québécois.
Pour sa part, la ministre de la Santé, Danielle McCann, a préféré ne pas commenter la situation.