Optimiste pour les Alouettes
Si certains observateurs fustigent les Alouettes depuis quelques années, ce n’est pas le cas d’Étienne Boulay. L’ancien maraudeur affiche même un certain optimisme en prévision de l’avenir.
« Je te mentirais si je te disais que ça ne me dérange pas ce qui se passe sur le terrain, a souligné Boulay qui a le rôle d’ambassadeur pour les Alouettes. Je trouve cela dommage pour certains vétérans comme John Bowman, Chip Cox, Luc Brodeur-Jourdain et Nicolas Boulay.
« Par contre, je suis un éternel positif et je continue de croire qu’il y a eu un changement de mentalité au cours de la présente saison. Il y a quelque chose sur quoi ils peuvent bâtir. »
Il est allé dans le vestiaire des Alouettes la semaine dernière où il a eu la chance de rencontrer quelques joueurs de l’édition actuelle. Boulay a aimé ce qu’il a eu comme impression.
« J’ai vu des gars qui ont la même attitude que des joueurs que je côtoyais à l’époque où je jouais, a souligné Boulay. Un gars comme Vernon Adams fils fait partie de ceux-là. C’est un passionné. »
UNE SAINE COMPÉTITION
Boulay n’a pas voulu commenter les mouvements de personnel du directeur général Kavis Reed ou les décisions de l’entraîneur-chef Mike Sherman. Par contre, il a voulu s’attarder à la situation des quarts qui est un débat récurrent depuis le départ d’Anthony Calvillo.
« J’étais le premier à croire que la transaction de Johnny Manziel était une bonne chose, a souligné l’ancien no 22 des Alouettes. En raison de notre passé, on a des points communs.
« Sans le connaître, je me disais qu’il voulait se remettre sur la “mappe”. Il ne pouvait pas l’échapper sur le plan personnel, mais aussi au niveau des performances. J’ai aussi aimé ce que j’ai observé d’Antonio Pipkin. Il a démontré qu’il pouvait gagner. Je trouve que c’est une bonne chose d’avoir de la compétition chez les quarts. »
Pour ce qui est des assistances qui sont en déclin au cours des cinq dernières années au Stade Percival-Molson, il n’y a pas 36 solutions selon l’ancien joueur.
« Comme on le sait, le meilleur marketing, c’est la victoire, a souligné Boulay. Tout ce qui manque, ce sont des crochets dans cette colonne au classement. C’est la meilleure façon de contrer la glissade des assistances. »