Le Journal de Montreal

Optimiste pour les Alouettes

- MATHIEU BOULAY

Si certains observateu­rs fustigent les Alouettes depuis quelques années, ce n’est pas le cas d’Étienne Boulay. L’ancien maraudeur affiche même un certain optimisme en prévision de l’avenir.

« Je te mentirais si je te disais que ça ne me dérange pas ce qui se passe sur le terrain, a souligné Boulay qui a le rôle d’ambassadeu­r pour les Alouettes. Je trouve cela dommage pour certains vétérans comme John Bowman, Chip Cox, Luc Brodeur-Jourdain et Nicolas Boulay.

« Par contre, je suis un éternel positif et je continue de croire qu’il y a eu un changement de mentalité au cours de la présente saison. Il y a quelque chose sur quoi ils peuvent bâtir. »

Il est allé dans le vestiaire des Alouettes la semaine dernière où il a eu la chance de rencontrer quelques joueurs de l’édition actuelle. Boulay a aimé ce qu’il a eu comme impression.

« J’ai vu des gars qui ont la même attitude que des joueurs que je côtoyais à l’époque où je jouais, a souligné Boulay. Un gars comme Vernon Adams fils fait partie de ceux-là. C’est un passionné. »

UNE SAINE COMPÉTITIO­N

Boulay n’a pas voulu commenter les mouvements de personnel du directeur général Kavis Reed ou les décisions de l’entraîneur-chef Mike Sherman. Par contre, il a voulu s’attarder à la situation des quarts qui est un débat récurrent depuis le départ d’Anthony Calvillo.

« J’étais le premier à croire que la transactio­n de Johnny Manziel était une bonne chose, a souligné l’ancien no 22 des Alouettes. En raison de notre passé, on a des points communs.

« Sans le connaître, je me disais qu’il voulait se remettre sur la “mappe”. Il ne pouvait pas l’échapper sur le plan personnel, mais aussi au niveau des performanc­es. J’ai aussi aimé ce que j’ai observé d’Antonio Pipkin. Il a démontré qu’il pouvait gagner. Je trouve que c’est une bonne chose d’avoir de la compétitio­n chez les quarts. »

Pour ce qui est des assistance­s qui sont en déclin au cours des cinq dernières années au Stade Percival-Molson, il n’y a pas 36 solutions selon l’ancien joueur.

« Comme on le sait, le meilleur marketing, c’est la victoire, a souligné Boulay. Tout ce qui manque, ce sont des crochets dans cette colonne au classement. C’est la meilleure façon de contrer la glissade des assistance­s. »

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