Le Journal de Montreal

Un effondreme­nt à faire oublier

Les Flames reluquent une place en séries

- Jonathan Bernier JBernierJD­M jonathan.bernier @quebecorme­dia.com

Il n’y a pas que le Canadien qui tente de se racheter après une difficile saison. Les Flames de Calgary, leurs adversaire­s de ce soir, sont également en quête de rédemption.

Exclus des séries le printemps dernier, les Flames, à l’instar du Tricolore, ont amorcé la saison du bon pied. Après huit matchs, la troupe de Bill Peters occupait – avant le match d’hier soir à Vancouver – le deuxième rang de la section Pacifique, fort de son dossier de 5-3-0.

« Habituelle­ment, les équipes qui connaissen­t un bon début de saison se placent dans une position favorable pour participer aux séries éliminatoi­res », a indiqué Mark Giordano hier.

Favorable, peut-être, mais rien n’est garanti.

Les Flames sont bien placés pour le savoir. Pratiqueme­nt à pareille date l’an dernier, les représenta­nts de la métropole albertaine affichaien­t un dossier de quatre gains contre deux revers. Ça ne les a pas empêchés de rater les séries par 11 points au moment de franchir la ligne d’arrivée.

À l’inverse du Canadien, c’est la fin du calendrier régulier qui a été mortelle pour les Flames. Cinq victoires à leurs 19 derniers matchs ont fait glisser au classement la troupe alors dirigée par Glen Gulutzan. Au moment d’amorcer cette descente, elle se trouvait à un maigre point de mériter son billet pour les éliminatoi­res.

« La fin de notre saison a été désastreus­e. On n’en a pas trop parlé depuis », a souligné Matthew Tkachuk, pour qui la meilleure façon d’oublier cette fin abrupte reposait sur un bon début de campagne.

DU LOUSSE EN DÉFENSE

Le début de saison des Flames semble prometteur. Mais tout n’est pas rose. Dimanche soir, ils ont vaincu les Rangers au compte de 4 à 1. Une belle victoire, à première vue.

Par contre, ce que le pointage n’indique pas, c’est que David Rittich, l’auxiliaire de Mike Smith, a fait face à 45 tirs. C’était la deuxième fois en huit rencontres que les Albertains accordaien­t au-delà de 40 tirs (deux victoires, soit dit en passant).

« Oui, il y a beaucoup de positif, mais on doit également faire un peu de ménage dans certains aspects de notre jeu. On a eu droit à de bonnes performanc­es de nos gardiens. Maintenant, on doit faire preuve de plus de constance devant eux », a souligné Giordano, le capitaine des Flames.

Selon ce dernier, une gestion plus efficace de la rondelle et la démonstrat­ion de plus d’ardeur près de leur gardien éliminerai­ent une bonne partie du problème.

« On est trop passifs », a-t-il lancé.

DÉJÀ 300 POINTS POUR GAUDREAU

Au chapitre de la constance, Johnny Gaudreau est un bel exemple. Lors de cette victoire face aux Rangers, l’Américain a récolté le 300e point de sa carrière. Trois cents points, dont 102 buts, en 320 rencontres.

« Ç’a été un beau moment. Étant donné que plusieurs membres de ma famille étaient sur place, j’ai pu le savourer pleinement », a raconté l’attaquant originaire de Salem, au New Jersey.

Avec déjà 12 points au compteur depuis le début de la saison, Gaudreau n’est pas étranger au fait que les Flames, avant les rencontres d’hier soir, occupaient le second rang du circuit Bettman dans la colonne des buts marqués (30).

« L’an dernier, on a éprouvé des ennuis en attaque. Cette fois, on réussit à trouver le fond du filet. On marque de trois à quatre buts par matchs, ce qui est magnifique. Ça nous donne de meilleures chances de gagner », a-t-il soutenu.

D’ailleurs, le trio qu’il forme avec Sean Monahan et Elias Lindholm constitue l’un des plus dangereux du circuit. À eux trois, ils ont enfilé 14 des 30 buts de l’équipe, soit tout près de 50 %.

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PHOTO BEN PELOSSE Johnny Gaudreau et ses coéquipier­s des Flames se sont entraînés au Centre Bell hier.
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