Il est retrouvé vivant dans un grenier après 13 jours
Ses proches souhaitent qu’il reçoive les soins de santé nécessaires
L’homme de Blainville disparu depuis presque deux semaines a été retrouvé hier dans le grenier de la maison bigénérationnelle où habite son ex-femme, au grand soulagement de ses proches qui espèrent maintenant qu’il recevra les soins appropriés.
Sylvain Lavoie, un homme atteint de bipolarité, était porté disparu depuis le 16 octobre. Il n’avait pas sa médication, ce qui inquiétait grandement ses proches.
« Il est en état de dépression. Ce n’est pas juste une question de bipolarité, révèle Virginie Lauzon, une amie depuis 20 ans. Là, on espère qu’il sera hospitalisé parce qu’on a encore des inquiétudes, mais on est assuré qu’il verra un psychiatre. »
Il s’agit de la troisième disparition de l’homme de 36 ans, dont deux en l’espace de quelques mois.
Sa mère, Lise Rodier-Lavoie, avait d’ailleurs dénoncé la semaine dernière le manque de suivi en psychiatrie de son garçon après une fugue en août.
Vers 11 h 30 hier, il a finalement été retrouvé dans une maison bigénérationnelle de Saint-Colomban, dans les Laurentides, à environ 4 kilomètres du lieu où sa voiture avait été découverte le 19 octobre. M. Lavoie s’était caché dans un pignon du toit de la résidence que Roxanne Landry, son ancienne femme, partage avec son frère.
AU GRENIER
C’est la conjointe de celui-ci, en entendant du bruit au grenier, qui a contacté son beau-père. Il s’est vite rendu à la résidence, se doutant qu’il retrouverait son ex-gendre.
« Sylvain ne se souvient que d’avoir mangé et de s’être couché après être revenu de travailler à Laval le 16 octobre », poursuit Mme Lauzon qui revenait de le visiter à l’hôpital lorsqu’elle a été jointe par Le Journal. Il souffre de déshydratation et de sous-nutrition. « Juste quand il m’a pris dans ses bras pour me faire un câlin, ça disait tout, résume Mme Lauzon. Il a aussi dit : “Merci, mon chum” en serrant la main de mon conjoint. »
Cette fin heureuse n’aurait cependant pas eu lieu sans l’aide de la centaine de personnes ayant participé aux recherches, souligne-t-elle.