Montoyo, le mentor de Vlad Jr
Bien que le baseball majeur recommande aux équipes d’attendre la fin des séries avant d’annoncer d’importantes nouvelles, certaines d’entre elles n’ont pas obéi.
Les Reds de Cincinnati ont embauché Buddy Bell comme gérant tandis que les Angels ont choisi Brad Ausmus pour succéder à Mike Scioscia.
Jusqu’ici, la plus grande surprise fut l’embauche de Ricco Bardelli, un jeunot de 37 ans, par les Twins du Minnesota. Bardelli n’a aucune expérience comme gérant dans les majeures, mais il a été instructeur pour le compte des Rays de Tampa Bay.
Quant aux Blue Jays, ils ont causé une certaine surprise en embauchant Charlie Montoyo, ci-devant l’adjoint du gérant des Rays de Tampa Bay, Kevin Cash. Et ce dernier est loin d’être un mauvais professeur.
Si Montoyo n’a pas d’expérience comme gérant dans les majeures, il a occupé ces fonctions durant 18 saisons dans le réseau des filiales de Rays.
De plus, puisqu’il est originaire de Porto-Rico, il parle couramment l’espagnol, ce qui sera un atout chez les Blue Jays avec des joueurs comme Aledmys Diaz, Lourdes Gurriel, Teoscar Hernandez et l’arrivée prochaine de Vladimir Guerrero Jr.
Sans oublier que Montoyo a été le coéquipier de senior durant une bonne partie de la saison 1993 à Harrisburg, dans le réseau des Expos.
C’est donc à lui que les Blue Jays ont confié la tâche de construire la future Vlad équipe qui accueillera une foule de jeunes joueurs talentueux.
Cela s’annonce donc fort intéressant.
ÉCHOS DE LA SÉRIE MONDIALE
Surpris de la victoire des Red Sox de Boston en série mondiale ?
Pas moi, car l’édition 2018 des Red Sox est, pratiquement, sans défaut ! Vraiment ? Avec le réveil de David Price, on ne peut plus adresser des reproches à leurs lanceurs partants, tout comme à leurs releveurs.
Leur défensive peut laisser à désirer à l’avant-champ, mais sûrement pas au champ extérieur. D’ailleurs, le trio formé d’Andrew Benintendi, Jackie Bradley Jr et Mookie Betts me rappelle celui qu’alignaient les Expos en 1989 et 1990, soit avec Tim Raines ou Moises Alou, Marquis Grissom et Larry Walker !
Les Red Sox peuvent compter sur des joueurs de soutien de grande qualité. Si les feux de la rampe sont plus souvent braqués sur Betts, J.D. Martinez et Xander Bogaerts, la contribution de Benintendi, Rafael Devers, Steve Pearce (MVP) et Eduardo Nunez a été plus qu’appréciable.
Que dire maintenant de leur jeune gérant Alex Cora ? On dirait le roi Midas, car chaque décision qu’il a prise a valu de l’or !
Par contre, chez les Dodgers, leurs gros canons se sont tus, leurs joueurs de soutien ne se sont pas présentés et leur gérant, Dave Roberts, pourtant plus expérimenté que son rival, a cédé plus facilement à la panique.
Alors, tout comme les Dodgers du temps qu’ils étaient à Brooklyn, ils doivent dire à leurs partisans : « Attendez à l’an prochain »…
PROLONGATION INSENSÉE
Le baseball majeur devra rapidement trouver une façon d’écourter les matchs qui se prolongent indûment.
Un match de 18 manches, d’une durée de sept heures et vingt minutes qui se termine à 3 h 39 du matin ?
Heureusement qu’il s’est déroulé à Los Angeles ! Imaginez-vous s’il avait été présenté à Boston ! Ou encore à Philadelphie, au Minnesota ou au Colorado ! Soit dans des régions où le mercure aurait frôlé le point de congélation !
De plus, l’officiel au marbre a dû juger 538 lancers. Combien en a-t-il raté ? Et ne me dites pas que les joueurs en défensive sont aussi alertes qu’en neuvième manche !
Tout cela contribue à donner un mauvais spectacle qui n’est pas digne d’une série mondiale.
UN GROS MERCI À VOUS TOUS
Comme toute bonne chose doit avoir une fin, cette chronique est ma dernière de la saison 2018… mais, en souhaitant qu’elle renaisse au printemps prochain.
Je tiens à vous remercier du fond du coeur d’avoir été fidèles au rendez-vous tout au long de la saison et mon voeu le plus cher serait de vous retrouver, tous, en bonne santé, pour le début de la prochaine saison du baseball majeur.
La saison 2019 qui, incidemment, marquera le début de ma 60e année dans le domaine des communications !