Un vent de confiance souffle sur les Carabins
Les joueurs de Danny Maciocia sont optimistes à l’aube des éliminatoires
Bien que leur formation soit toujours minée par les blessures, les Carabins de l’Université de Montréal entrevoient avec confiance les éliminatoires dans le football universitaire canadien et croient en leurs chances d’aller jusqu’au bout.
« Physiquement et mentalement, on est prêts pour ce qui s’en vient. Et on est confiants en raison de notre profondeur, a indiqué l’entraîneur-chef Danny Maciocia. Si on arrive à bien gérer l’adversité et qu’on est unis, tout est possible. »
La profondeur, les Carabins en ont eu besoin au cours de cette saison particulièrement éprouvante, qu’ils ont conclue au deuxième rang du classement du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), derrière le Rouge et Or de l’Université Laval, avec un dossier de 6-2.
ÉQUIPE DÉCIMÉE
« Je gagne ma vie depuis 1996 avec ce sport, et je n’ai jamais vu autant de joueurs subir des blessures qu’avec cette édition des Carabins. Jusqu’à présent, on a 71 joueurs qui ont été habillés pour au moins un match, a lancé Maciocia. Tout le monde a eu son mot à dire dans les succès qu’on a connus cette année. Et on est conscients qu’on aura besoin de cette profondeur-là pendant les séries. »
EFFORT COLLECTIF
Après n’avoir alloué que 46 points au cours de la saison régulière, une nouvelle marque du RSEQ, l’unité défensive devrait encore rendre de fiers services à l’équipe en séries.
« Défensivement, il faut continuer à jouer du bon football. Il y a un synchronisme en place que je n’ai jamais vu depuis que je suis l’entraîneur ici. Mais ce sont les trois facettes de jeu qui nous permettront de faire du bruit au mois de novembre. »
L’attaque des Carabins a connu quelques moments difficiles cette saison, et n’a peutêtre pas été aussi productive que souhaité. Néanmoins, pour Maciocia, elle est une source de fierté.
« Je suis plus fier de notre attaque que de notre défensive. Il y a des semaines où on a joué avec notre sixième porteur de ballon. Depuis le début du camp, on n’a jamais joué avec (Régis) Cibasu, (Louis-Mathieu) Normandin, (Guillaume) Paquet et (Kevin) Kaya. Il y a des matchs où aucun de ces gars-là n’étaient habillés, a fait remarquer Maciocia, qui a été impressionné par la façon dont l’attaque a répondu en l’absence ses leaders.
« La persévérance et la confiance qu’ils ont démontrées les uns envers les autres, ça m’inspire énormément. »
EN ATTENDANT LE ROUGE ET OR
Même si tous s’attendent à une autre confrontation entre les Carabins et le Rouge et Or en finale de la Coupe Dunsmore, Maciocia et sa troupe refusent de voir plus loin que leur affrontement contre les Redmen de McGill en demi-finale.
« C’est ma huitième année ici et j’ai participé à six Coupes Dunsmore. La seule raison pour laquelle ce n’est pas sept, c’est parce qu’en 2012, en demi-finale contre le Vert et Or, on menait par 16 points à la fin du troisième quart et on a perdu. J’ai assez d’expérience pour savoir que dans la vie, il ne faut jamais rien tenir pour acquis », a lancé Maciocia.