Entendu jusqu’en Finlande
Il n’y a pas que les partisans du Canadien qui sont en adoration devant Jesperi Kotkaniemi, le gros joueur de centre excitant qu’ils attendent depuis longtemps. Michel Lacroix s’est payé la traite en prononçant le nom du jeune homme de 18 ans avec beaucoup de vigueur.
« Lorsque j’ai annoncé le premier but de Saku Koivu, je me suis dit que les gens allaient l’entendre jusqu’en Finlande. Ce soir, je pense que ce n’était pas loin de ça », a lancé l’annonceur maison, rencontré près du vestiaire du Tricolore.
En plus des deux buts, Lacroix a eu la chance de confirmer que Kotkaniemi avait été élu la première étoile. Inspiré par la foule, encore nombreuse, il s’est une fois de plus fait plaisir.
« Il y avait beaucoup plus de spectateurs que d’habitude pour entendre le choix des trois étoiles. Évidemment, les gens savaient que Kotkaniemi obtiendrait la première étoile. »
DES SOUVENIRS POUR HUDON
Oui, l’histoire d’amour entre les partisans du Canadien et Kotkaniemi a franchi une nouvelle étape, hier. Lorsque le premier but du Finlandais dans la LNH a officiellement été annoncé, l’enceinte a littéralement vibré.
« Je n’ai jamais entendu le Centre Bell aussi bruyant depuis le Championnat mondial de hockey junior, en 2015 », a raconté Max Domi.
En fait, le niveau de décibel était si élevé que Charles Hudon a dû se contenter de féliciter son jeune coéquipier en le prenant par le cou.
« On n’entendait rien », a-t-il lancé à son retour au vestiaire.
Bien sûr, ce n’était rien de comparable, mais Hudon avait également reçu une belle ovation lorsqu’il a inscrit son premier but au Centre Bell.
« Ce sont les mêmes frissons. La différence, c’est que lui ne s’y attendait pas (à ce genre de réaction), alors que moi, j’avais hâte que ça arrive », a ajouté l’attaquant québécois.
SITUATIONS SIMILAIRES
Les situations d’Hudon et de Kotkaniemi se ressemblent. Si on fait abstraction de ses deux rappels de trois matchs en 2015-2016 et 2016-2017, Hudon a marqué ses deux premiers buts à sa 12e rencontre, lors d’un match à domicile. Tout comme la recrue.
« J’étais content pour lui. Ça fait tellement du bien quand ça arrive. C’est une tonne de pression qui s’enlève », a souligné Hudon.