Elias Pettersson épate son entraîneur-chef
La recrue des Canucks a inscrit cinq points contre l’Avalanche vendredi soir
AGENCE QMI | Les partisans des Canucks de Vancouver s’attendaient à voir un joueur de premier plan avec l’arrivée dans les rangs du Suédois Elias Pettersson cette saison. Bien que l’échantillon ne soit que de neuf matchs pour le moment, la recrue ne déçoit pas, surpassant même les attentes.
L’attaquant de 19 ans a démontré l’étendue de son talent en amassant cinq points dans un gain de 7 à 6 en prolongation des Canucks contre l’Avalanche du Colorado vendredi. Il a notamment inscrit le filet égalisateur avec 36 secondes à écouler au temps réglementaire en plus de préparer le filet de la victoire.
« Nous savions que nous étions censés avoir un très bon joueur. Il est phénoménal, a dit l’entraîneur-chef des Canucks, Travis Green, selon des propos rapportés par le quotidien Vancouver Sun. Je ne sais pas quel mot utiliser… »
COMME LES SEDIN
Parmi ses faits saillants, vendredi, il a notamment effectué une passe audacieuse en dégageant la rondelle droit devant lui à partir de sa propre ligne bleue. Rapide, Brock Boeser a devancé ses adversaires pour annuler le dégagement refusé et effectuer un tir sur réception avec le retour de la bande.
Un jeu qui a ramené des souvenirs des jumeaux Henrik et Daniel Sedin à l’esprit de plusieurs de ses coéquipiers.
« C’était comme les Sedin, a dit Bo Horvat. Je ne sais pas s’il a regardé les vidéos… »
« Je ne pouvais pas m’arrêter de sourire après cette passe par la bande, a quant à lui déclaré Boeser, qui a récolté quatre points. Il est un jeune spécial. Personne ne pense à faire ce genre de jeu sauf lui et les Sedin. Il est un mini Pavel Datsyuk. Il est incroyable. »
Pettersson compte ainsi neuf buts et 15 points en neuf sorties cette saison.
DÉJOUER LES PRÉDICTIONS
Engagés dans un processus de reconstruction, les Canucks ont été exclus des séries éliminatoires au cours des trois dernières saisons. Ils ont regarni leur banque d’espoirs, repêchant entre autres Pettersson au 5e rang du repêchage de la LNH en 2017.
Si de nombreux experts s’entendent pour dire que l’avenir est prometteur à Vancouver, rares sont ceux qui prédisaient une bonne saison à l’équipe cette année. Pour les jeunes joueurs, il s’agit d’une source de motivation supplémentaire.
« Les gens ont évidemment prédit que nous n’allions pas bien faire, a avancé Boeser. Mais je crois que la foi en nous dans le vestiaire est énorme et c’est pour cette raison que nous jouons du bon hockey. »
La formation aura un bon test pour confirmer sa bonne forme, entamant dès mardi un périple de six matchs l’étranger, dont six dans l’Association de l’Est.