Le Journal de Montreal

Une meilleure offre malgré plusieurs produits manquants

- CATHERINE BOUCHARD

QUÉBEC | La SQDC promet une offre « plus adéquate » de cannabis dès aujourd’hui, malgré les difficulté­s d’approvisio­nnement. Il faudra toutefois se montrer patient pour obtenir certains produits, comme les huiles, les vaporisate­urs et les gélules.

« On n’aura pas l’ensemble de la gamme des produits. Ça, c’est certain. Ça va prendre encore quelques semaines avant que l’on revienne au niveau espéré au départ », indique Mathieu Gaudreault, porte-parole de la Société québécoise du cannabis (SQDC).

Depuis le 29 octobre, les SQDC sont ouvertes du jeudi au dimanche en raison d’importante­s ruptures de stock.

« On fait le réapprovis­ionnement du lundi au mercredi, pour assurer une meilleure disponibil­ité des produits du jeudi au dimanche », dit le porte-parole, ajoutant que les tablettes des succursale­s sont mieux garnies que la boutique en ligne.

INCAPABLES DE LIVRER

Récemment, la SQDC a indiqué n’avoir reçu que 4 % du cannabis commandé et que la pénurie pourrait encore s’aggraver. « L’industrie a beaucoup de difficulté à livrer », rappelle M. Gaudreault.

« Ça va aller en s’améliorant, poursuit le porte-parole. Là, on a des difficulté­s d’approvisio­nnement. Pour le premier trimestre, ces difficulté­s devraient continuer. Après, ça devrait se stabiliser. Mais entre maintenant et ce moment-là, ça ne veut pas dire qu’il n’y aura pas d’améliorati­on. »

Il n’est pas en mesure de préciser quelles sortes de cannabis seront plus difficiles à obtenir. Il confirme toutefois que les huiles, les gélules et les vaporisate­urs se font plus rares.

« Ce sont des produits qui demandent plus de manutentio­n et de transforma­tion, donc c’est plus difficile de les avoir présenteme­nt », souligne-t-il.

Par ailleurs, le porte-parole indique que tous les efforts sont déployés pour minimiser les impacts de la réduction des heures d’ouverture sur les employés.

« On a à coeur de garder nos employés, lance-t-il. Il y a quand même du travail à faire du lundi au mercredi. On essaie de compresser les horaires. »

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