Un cimetière belge au centre de l’histoire canadienne
En périphérie de Mons, en Belgique, ville libérée par les troupes canadiennes le 11 novembre 1918, un petit cimetière militaire est devenu un symbole du sacrifice des soldats de l’ex-Empire britannique lors de la Grande Guerre, et accueille chaque année des milliers de visiteurs, anonymes ou chefs d’État. Avec ses quelque 500 tombes, pour moitié des soldats du Commonwealth, pour l’autre des Allemands, le cimetière militaire de Saint-Symphorien n’a pas la même notoriété internationale que des lieux de mémoire comme Ypres en Belgique et en France Verdun et Vimy, où des milliers de Canadiens sont morts en 1917. C’est pourtant là que la première ministre britannique Theresa May fera étape demain matin. Dans la campagne de Mons, elle sera suivie le lendemain par la gouverneure générale du Canada, Julie Payette.