Des Québécois qui jouent gros
L’an dernier, la LHJMQ ne comptait que sur Maxime Comtois et Drake Batherson pour la représenter au sein d’Équipe Canada junior, mais cette année, le nombre de représentants de la ligue junior québécoise pourrait être plus important. Les deux matchs contre la Russie, mardi et jeudi prochains, nous en donneront un meilleur aperçu.
La série Canada-Russie a pris son envol lundi à Kamloops dans l’Ouest canadien et la délégation russe mettra officiellement les pieds en sol québécois au cours des prochains jours pour les affrontements prévus à Sherbrooke et à Drummondville.
Chaque année, les dirigeants d’Équipe Canada junior parcourent le pays pour cette séquence de deux matchs par ligue afin d’y épier les joueurs avant d’officialiser leur liste d’invitations au camp final d’ÉCJ qui, cette année, se mettra en branle le 10 décembre à Victoria en Colombie-Britannique.
Cet été, neuf joueurs de la « Q » ont participé à la traditionnelle Vitrine d’Équipe Canada junior, un camp estival servant à donner un premier aperçu aux dirigeants de la sélection nationale du talent présent en vue du tournoi de l’hiver suivant, soit le gardien Olivier Rodrigue, les défenseurs Noah Dobsom, Nicolas Beaudin, Jared McIsaac et Pierre-Olivier Joseph ainsi que les attaquants Maxime Comtois, Antoine Morand, Joël Teasdale et Joseph Veleno.
DES CHANCES ?
Il est donc réaliste de croire que tous ces joueurs ont une réelle chance d’obtenir une invitation au camp final d’ÉCJ, tout comme le jeune prodige de l’Océanic de Rimouski, Alexis Lafrenière, ou encore l’espoir du prochain repêchage et attaquant des Mooseheads de Halifax Raphaël Lavoie.
Si on peut avancer sans se tromper que Dobson fera partie de la sélection nationale, pour le reste, rien n’est moins sûr. Pierre-Olivier Joseph pourrait être un candidat intéressant. Non seulement est-il expérimenté, à 19 ans, mais son jeu efficace dans les trois zones pourrait lui permettre de camper à peu près n’importe quel rôle avec ÉCJ.
N’écartons également pas Teasdale, pour les mêmes raisons. Ce joueur responsable et intense pourrait être le genre de candidat recherché pour jouer sur un troisième ou quatrième trio canadien.
Dans le cas de Beaudin, c’est un peu plus incertain. Une fracture au poignet lui a fait rater un mois d’activité et il n’est toujours pas clair si, tout d’abord, il sera en mesure de jouer à la série Canada-Russie, mais aussi combien de temps il mettra à retrouver le rythme à son retour.