LA MAIRESSE NIE TOUT
Ce qu’on sait Des condamnations
√ Boisbriand a été au coeur des scandales de financement politique qui ont mené à la commission Charbonneau. C’est l’une des premières villes où la corruption a été dévoilée au grand jour, dès 2009. √ Plusieurs procès ont permis de condamner notamment deux ex-maires, Sylvie St-Jean et Robert Poirier (il a porté le verdict en appel) ainsi que les entrepreneurs Lino Zambito et l’ex-vp de la firme de génie Roche, France Michaud. √ Lino Zambito a été condamné pour fraude, complot et corruption. Il avait reçu une peine de deux ans moins un jour à purger à son domicile puisqu’il a collaboré avec l’UPAC.
Où en est-on ?
√ Affaire classée ? Pas tout à fait. Lino Zambito croit que le ménage n’est pas terminé. Il vise l’actuelle mairesse Marlène Cordato. « Si l’UPAC avait mené toutes ses enquêtes jusqu’au bout, Marlène Cordato ne serait pas mairesse », avait-il affirmé au Journal l’automne dernier. √ M. Zambito allègue que Mme Cordato, alors qu’elle était conseillère municipale, a participé à un partage de contrats. Il s’appuie sur des documents présentés en cour lors du procès de l’ex-mairesse Sylvie St-Jean. L’ex-entrepreneur rappelle que dans un exposé conjoint des faits signé par l’ex-mairesse St-Jean ainsi queparla Couronne et un juge, il est écrit que les deux élues s’étaient entendues pour convenir d’un partage entre des firmes d’ingénierie. √ Ce document n’implique pas une reconnaissance des faits par Mme Cordato. Elle avait d’ailleurs signifié son désaccord à la cour. Elle nie avoir participé à un partage de contrats et traite M. Zambito de menteur. Elle n’a jamais été accusée dans cette histoire. À notre connaissance, aucune enquête de l’UPAC ne vise l’actuelle administration. √ Boisbriand a conclu une entente avec des entreprises dans le cadre du programme de remboursement volontaire. La Ville souhaitait obtenir 10,6 millions $. L’entente finale n’a pas été dévoilée.