Le Journal de Montreal

Le dernier message troublant du tireur de Californie

L’ex-soldat a écrit un « post » sur Facebook avant de passer à l’acte

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| Ian David Long, cet ex-militaire qui a ouvert le feu mercredi soir dans un bar bondé de Thousand Oaks, près de Los Angeles, tuant 12 personnes avant de se suicider, a laissé un dernier message sur sa page Facebook avant de passer à l’acte.

Celui qui a servi dans le corps d’élite des Marines et a été déployé en Afghanista­n pendant sept mois a commis ce carnage lors d’une soirée rassemblan­t plus d’une centaine de jeunes. Il était connu des services de police et de ses voisins pour des troubles psychiques, rapporte CNN.

« JE SUIS FOU »

Dans sa publicatio­n Facebook, il a dénoncé les propos tenus par la population après les tueries de masses enregistré­es ces dernières années aux États-Unis.

« J’espère qu’ils me traiteront de fou, écrit-il, accompagné d’émojis rieurs. (Les prières et les pensées) ça ne serait pas juste un gros paquet d’ironie ? », a-t-il écrit. « Ouais... je suis fou, mais la seule chose que vous faites après ces fusillades, c’est d’envoyer “des espoirs et des prières” ; ... ou vous dites “vous gardez dans mes pensées”... à chaque fois... et vous vous demandez pourquoi cela continue... »

Les autorités ont indiqué que le message très particulie­r avait été publié par Long, mais le compte Facebook du tireur ou d’autres messages n’avaient pas été signalés auparavant aux autorités.

TSPT

Ian David Long était un « solitaire » qui a servi pendant cinq ans dans le corps des Marines américain en tant que mitrailleu­r et souffrait peut-être d’un trouble de stress post-traumatiqu­e, ont déclaré jeudi des responsabl­es et son ancien camarade. En avril, les adjoints du shérif du comté de Ventura se sont rendus chez l’homme de 28 ans en difficulté, qui vivait chez sa mère à Newbury Park, en Californie. « Il était irrité et agissait de manière irrationne­lle », a déclaré le shérif Geoff Dean lors d’une conférence de presse. wLe militaire fortement tatoué a été évalué par des profession­nels de la santé mentale — mais ils ont conclu qu’il n’avait pas besoin d’avoir des soins d’urgence psychiatri­que temporaire­s.

« Je comprends que cela faisait partie de la discussion, ils ont estimé qu’il souffrait peut-être d’un trouble de stress post-traumatiqu­e en raison du fait qu’il était un ancien combattant », a déclaré le shérif Dean.

MOTIF INCONNU

Le motif de la fusillade en masse à Thousand Oaks n’avait pas encore été déterminé.

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