Les thérapies de conversion sont légales au Québec
Cette semaine, le Bureau d’enquête du
Journal a révélé avoir découvert que les thérapies de conversion ou de réorientation sexuelle, soit des pratiques tentant de rendre hétérosexuelles des personnes qui ne le sont pas, sont toujours bien vivantes au Québec.
Alors que ce type de « thérapie » est reconnu par des spécialistes comme pouvant causer, entre autres, de la dépression, un dysfonctionnement sexuel et de l’anxiété, il est toujours légal au Québec d’effectuer ce genre de pratique.
Si vous ne savez pas ce qu’elles sont, les thérapies de conversion utilisent des techniques souvent dégradantes qui ont pour but d’associer le plaisir pour le même sexe à du dégoût et de la répulsion, comme dans le cas d’un homme britannique qui a passé trois jours dans ses excréments à regarder des images d’hommes en maillot de bain.
STATISTIQUES ALARMANTES
Il n’y a malheureusement pas d’études ou de statistiques au Québec en ce qui concerne la thérapie de réorientation sexuelle.
Il existe par contre plusieurs statistiques sur l’état de santé mentale des jeunes Québécois de la communauté LGBTQ.
Selon des études, 33 % des jeunes homosexuels et bisexuels font des tentatives de suicide, comparativement à 7 % des jeunes en général.
De plus, 73 % des étudiants LGBTQ ne se sentent pas en sécurité à l’école contre 20 % des élèves hétérosexuels.
Les thérapies de conversion ne font qu’ajouter à la détresse de la communauté LGBTQ, et non seulement ont-elles été montrées comme étant inefficaces, mais encore comme étant néfastes, tant à court qu’à long terme, pour le bien-être des patients.
Je trouve complètement inconcevable qu’il n’y ait toujours pas de loi interdisant ces « thérapies » au Québec quand elles sont illégales pour les mineurs dans plusieurs provinces du Canada et pour tous à Vancouver.
Protéger la population devrait être une priorité pour le gouvernement. C’est une honte pour notre société que ce genre d’atrocité soit encore légal en 2018.
Les thérapies de réorientation sexuelle sont légales au Québec. Elles détruisent des vies. J’espère que ça vous enrage autant que moi.
REPÊCHÉE PAR LA RÉDACTION